Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 11:01

Les mycorhizes outil d’agriculture durable ?

 

[ 30/10/2008 11:32 ] La conférence "Les mycorhizes : une révolution verte" aura lieu à l’ISA, 48 boulevard Vauban à Lille, le mercredi 19 novembre de 18h15 à 19h30 pour tous publics.

 

La conférencière sera Yolande Dalpé, docteur de l’Université Paul Sabatier de Toulouse, chercheur au Centre canadien de Recherche de l’Est sur les Céréales et Oléagineux (CRECO), spécialisée en systématique des champignons mycorhiziens . Elle dispose d’une expertise mondiale sur cette problématique. A fois mycologue et phytopathologiste, cette chercheure exposera les différents types de plantes et de champignons concernés. Elle expliquera le fonctionnement des mycorhizes ainsi que les applications possibles en termes de fertilisation, de rendements et de protection des plantes.
 

Pourquoi des plantes paraissent-elles parfois mieux se développer que d’autres ? Pourquoi paraissent-elles mieux nourries et moins malades sans aucune intervention de l’homme ?

Les mycorhizes sont le résultat de l’association symbiotique entre des champignons (myco) et les racines (rhiza) des plantes. Leur découverte est assez récente puisqu’il a fallut attendre la fin du 19ème siècle pour leur mise en évidence en Allemagne puis en France. Pourtant, il semble que les mycorhizes aient contribué à l’apparition des plantes terrestres il y a 46 millions d’années! La grande majorité des plantes terrestres vivent en symbiose mycorhizienne. Dans la symbiose (association à bénéfice réciproque), le champignon joue un rôle prépondérant dans la nutrition hydrique et minérale de la plante tandis que celle-ci cède une partie de ses sucres photosynthétiques au champignon.


Au cours de ces 35 dernière années, de nombreux travaux ont clairement démontré l’intérêt scientifique et pratique de ces symbioses pour l’ensemble des végétaux du monde entier, que ce soit dans les écosystèmes naturels ou ceux aménagés par l’homme. Pourtant, en dépit de ces preuves répétées et irréfutables, un grand nombre de praticiens en agriculture, foresterie, horticulture et environnement comprennent encore mal l’importance pratique de ce phénomène.


Les systèmes de cultures, les techniques culturales, les moyens de protection phytosanitaire prennent-ils en compte l’existence de la symbiose mycorhizienne ?


Des pratiques durables n’ont-elles pas intérêt à utiliser judicieusement ces symbioses ?



 Ave les Amycos !!!

Partager cet article
Repost0

commentaires