3 août 2007
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19:05
LES CHAMPIGNONS MORTELS
Si l’on examine attentivement et méthodiquement les champignons comme je l’ai recommandé et développé dans un précédent article, on s’aperçoit qu’il n’y en a pas
deux semblables.
Il existe cependant des espèces esthétiquement très proches les unes des autres qui peuvent engendrer des confusions.
Chaque année encore, les médias révèlent des cas d’intoxication graves ! L’Amanite phalloïde continue de tuer. Il n’est donc pas inutile de donner
ici quelques informations élémentaires.
D’abord, sur les espèces mortelles.
Puis dans un prochain article, sur les espèces hautement toxiques et toxiques.
Pour leur plus grande partie, les accidents mortels et les intoxications sont dus à une confusion entre des espèces toxiques et des espèces comestibles qui ne
diffèrent que par quelques critères.
Il faut savoir par ailleurs qu’il n’existe pas de règle permettant de se rendre compte si un champignon est bon ou mauvais, en
dehors d’une identification correctement menée. Il est conseillé avant toute consommation de champignons, de faire identifier et valider sa cueillette par un pharmacien ou un
mycologue expérimenté.
Tous les champignons qui ont une volve membraneuse + un anneau
membraneux + des lames blanches et libres, doivent être considérés comme mortels et
doivent être systématiquement écartés, bannis d’une récolte.
Toute manifestation de toxicité apparaissant plus de 6h après l’ingestion de champignons doit
obligatoirementfaire appel à l’intervention d’un médecin.
LES ESPECES MORTELLES
Sachez tout d’abord que la Société Mycologique de France (SMF) fondée en 1884 affiche en permanence sur son site (www.mycofrance.org) , la liste des champignons
mortels ; aujourd’hui une trentaine !!
Au premier rang les Amanites (genre Amanita)
Division des BASIDIMYCOTA – Classe des HOMOBASIDIOMYCETES - Sous classe des AGARICOMYCETIDEAE –
Ordre des AMANITALES – Famille des Amanitaceae – le Genre AMANITA comprend de nombreuses espèces, des plus toxiques aux plus savoureuses. Il existe environ 60 espèces et sous-espèces d'amanites en France. Les amanites sont des champignons
terrestres à sporée blanche et à lames libres, blanches, rarement jaunes, à pied bulbeux souvent chaussé d'une volve plus ou moins visible, membraneuse ou floconneuse, avec un anneau
généralement en forme de collerette ou en « jupe », présent au moins dans la jeunesse, mais parfois fugace. Les amanites sans anneaux et à marge du chapeau striée sont regroupées dans
le Sous-genre Amanitopsis.
8 espèces mortelles.
(1) Amanita phalloides et (2) sa variété alba
Amanita phalloides (Amanite phalloïde) à gauche et sa variété alba à droite




Croissent en forêt principalement de feuillus ; surtout sous les chênes.
(3) Amanita phalloïdes var. larroqueiI (Rare)
Variante dunaire d'Amanita phalloides associée aux sables maritimes, sous pins, décrite par les mycologues bordelais Massart &
Beauvais des Landes en 1975. L’espèce est rencontrée sous pinède pure et couverts mixtes, s'aventure en bordure de la lette grise. Sa présence sur les lieux où croissent également Tricholoma
auratum (Tricholome doré) est à l'origine de méprises ayant occasionné des intoxications mortelles.
Le Tricholome doré (appelé aussi équestre, canari, bidaou …), autrefois considéré comme comestible recherché, doit être aujourd’hui rejeté à cause d’intoxications fatales qu’il
a provoquées. Il est d’ailleurs interdit à la vente !!!

Tricholome doré
La très rare variété larroquei croît sur la lette grise en compagnie de Amanita supravolvata,
comme elle, toujours profondément enfouie dans le sable
Selon Pierre Arthur MOREAU *, « cette variété ne serait pas très différente d'Amanita dunensis (Heim ex Bon
& Andary), illustrée dans les Champignons d'Europe Occidentale de R. Courtecuisse & B. Duhem. »
Amanita phalloïdes var. larroquei à gauche et Amanita supravoltata à droite


(4) Amanita dunensis

Amanite des dunes (ci contre) considérée comme une variété de Amanita phalloides, croit essentiellement dans le sable du littoral atlantique.
(5) Amanita verna et (6) Amanita decipiens
Amanita verna (Amanite printanière)

Amanita verna (Amanite printanière) ne réagit pas au contact de la potasse. Amanita decipiens quasi semblable et
méridionale réagit en jaune vif avec ce réactif.
Toutes les deux croissent dans forêts et taillis et sont plutôt thermophiles.
(7) Amanita virosa et (8) Amanita porrinensis (Rare en France)
Amanita virosa (Amanite vireuse) à gauche et Amanita porrinensis à droite


« A. porrinensis Freire & Castro ex Castro est une espèce du groupe phalloïdes, proche d'A. virosa, pour l'instant connue
seulement d'Italie et d' Espagne. Ce serait une phalloïde blanche à chapeau mamelonné et volve peu développée. Je ne l'ai jamais eue en main (P. A. MOREAU) »
L’amanite vireuse pousse dans les forêts souvent de conifères, parfois de feuillus sous les bouleaux, sur les terrains acides humides.
Les CLAVICEPS (Genre Claviceps)
1 espèce mortelle.
Claviceps purpurea
Division des ASCOMYCOTA – Classe des HYMENOASCOMYCETES - Sous classe des PYRENOMYCETIDEAE – Ordre des CLAVICIPITALES –
Famille des CLAVICIPitaceae – Genre CLAVICEPS .

Claviceps purpurea ou « ergot de seigle » est un champignon qui parasite le seigle mais aussi le froment et l'orge. Par
ailleurs, le genre Claviceps regroupe une cinquantaine d'espèces qui parasitent de nombreuses céréales. L'ergot de seigle n'est en fait que la forme de résistance du champignon qui a un cycle de
reproduction fort complexe. L'ergot se présente sous la forme d'une excroissance - le sclérote - qui se fixe au niveau des grains de la céréale. Le sclérote a une forme plus ou moins
arquée, il mesure de 1 à 4 centimètre de long sur 3 à 8 millimètres de large, il est de couleur pourpre foncé et vire au noir une fois à maturité.
Pour la petite histoire !
Au Moyen Age pendant les périodes de disette, l'ingestion de la farine ergotée provoquait le "Mal des ardents" encore appelé "Feu de
Saint Antoine". Cette affection d'allure épidémique comportait une forme convulsive et une forme gangréneuse accompagnées de délire. L'ingestion de farine ergotée provoque, en raison des
alcaloïdes du champignon, une contraction des fibres musculaires lisses, notamment celles des artérioles, ce qui se traduit par une diminution ou un arrêt de l'irrigation sanguine aboutissant à
une gangrène des extrémités suivie de leur chute. Lors des épidémies historiques, les chroniqueurs ont décrit le noircissement, la nécrose puis la chute des mains et des pieds chez les personnes
atteintes ainsi que les perturbations des comportements, des perceptions et de la conscience.
Les CORTINAIRES (Genre Cortinarius)
Division des BASIDIOMYCOTA – Classe des HOMOBASIDIOMYCETES – Sous-classe des AGARICOMYCETIDEAE – Ordre des CORTINARIALES – Famille des
CORTINARIACEAE – Tribu des CORTINARIEAE , le genre CORTINARIUS
regroupe un nombre extrêmement important d’espèces (500 à 2500 !! selon les auteurs) qu’i n’est pas toujours aisé de différencier.
Les espéces du genre Cortinarius ont un chapeau et un pied non séparables avec une cortine (Sorte de voile général ayant la forme
d’une toile d’araignée qui relie le bord du chapeau au haut du pied cette cortine se rompt lors de la croissance du champignon et vient orner la partie supérieure du pied sous forme de minces
filaments colorés en rouille par les spores qui s’y déposent). Les lames ont des couleurs très variées mais la sporée est toujours de couleur rouille à brun
ferrugineux.
Les espéces du genre Cortinarius sont de médiocres comestibles ! Seuls Cortinarius varius et Cortinarius praestans peuvent être appréciés par certains
mycophages. On pensait par ailleurs qu’aucun Cortinaire n’était dangereux jusqu’au jour ou des intoxications mortelles dues à Cortinarius orellanus ont contraints les
chercheurs à s’intéresser à ce genre complexe.
Aujourd’hui sont considérées comme mortelles, les espèces suivantes :
8 espèces mortelles
(1) Cortinarius brunneofulvus et (2) Cortinarius speciosissimus
Cortinarius brunneofulvus à gauche et Cortinarius speciosissimus à droite


Le Cortinaire speciosissimus (Cortinaire très joli ; c’est
son nom en français !), croit dans les forêts humides tourbeuses de conifères et surtout sous Epicéas.
Pour C. brunneofulvus, je n’ai que peu d’information et les points d’interrogations sont
nombreux chez les Mycologues de haut niveau !!!



Maublancomyces gigas = Gyromitra gigas

Tricholoma auratum (Tricholome doré, équestre, bidaou)

Ce champignon qui croît dans les forêts sableuse de conifères, surtout sous pin, est très commun dans la région atlantique du sud ouest de la France.
Autrefois considèré comme comestible très recherché, il a occasionné plusieurs intoxications fatales et doit donc être rejeté tout comme dailleurs Tricholoma equestre (Tricholome équestre) moins jaune et mpins charnu.
A signaler que dans l'édtion 2000 de l'excellent "guide des champignons de France et d'Europe" de R. COURTECUISSE et B. DUHEM, ces 2 espèces sont données comme excellents comestibles !
Un dernier commentaire : Le bidaou est le seul champignon interdit à la vente par arrêté au niveau national ! (lettre de la SMF n° 13 de mars 2009)
* Pierre Arthur MOREAU
(3) Cortinarius orellanus et (4) Cortinarius orellanoides
Cortinarius orellanus à gauche et Cortinarius orellanoides à
droite


Cortinarius orellanus (Cortinaire couleur de rocou) et Cortinarius
orellanoides croissent dans forêts de feuillus surtout sous les chênes. Ils aiment les terrains acides et secs surtout C. orellanus.
(5) Cortinarius orellanus var. tristis
(6) Cortinarius rufulus
(7) Cortinarius speciosissimus var. Julii
(8) Cortinarius speciosissimus var. ochraceovelatus
Ces 4 espèces sont relativement rares en France.
Commentaires de Pierre Arthur MOREAU le 09 avril 2007 :
« Ces 4 taxons appartiennent au groupe de Cortinarius orellanus, et possèdent vraisemblablement la même toxicité. Ils
sont décrits dans la série des "Atlas des Cortinaires" par Reumaux P. et collaborateurs, en particulier dans le § XV (2005) qui détaille particulièrement cette section des
Leprocybe. »
Je n'ai personnellement recueilli que peu d'information sur ces 4 espèces.
Je n'ai personnellement recueilli que peu d'information sur ces 4 espèces.
Les CUDONIES (Genre Cudonia)
Division des ASCOMYCOTA – Classe des HYMENOASCOMYCETES –
Sous classe des PEZIZOMYCETIDEAE = DISCOMYCETES – Ordre
des LEOTIALES – Famille des LEOTIACEAE - genre CUDONIA
1 espèce mortelle.
Cudonia circinans

Dispersé ou en troupes sur l'humus ou le bois pourri, sous les conifères, en août et en septembre l’espèce contient du
monométhylhydrazine, une substance très volatile que l'on retrouve aussi dans le Gyromitre commun, Gyromitra esculenta, et qui est utilisée dans la fabrication de combustible
pour fusée. L'organisme réagit d'une façon bien particulière à cette substance: il y a un seuil très bref entre l'absence d'effet observable sur l'organisme et l'empoisonnement grave pouvant
aller jusqu'à la mort.
Les ENTOLOMES (Genre Entoloma)
Division des BASIDIOMYCOTA – Classe des HOMOBASIDIOMYCETES – Sous-classe des AGARICOMYCETIDEAE – Ordre des ENTOLOMATALES –
Famille des ENTOLOMATACEAE – genre ENTOLOMA
Le genre Entoloma (environ 280 espèces) constitue avec le genre Clitopilus et le genre Rhodocybe, la famille des
ENTOLOMATACEAE qui regroupe des champignons à sporée rosée à brun rosacé !
Les espèces du genre Entoloma ont des silhouettes très variables et leur systématique (voir définition de ce terme dans l’article intitulé « Base de la classification ») difficile est basée sur des caractères
microscopiques (spores, tissus, cystides etc)
1 espèce mortelle.
Entoloma lividum

Entoloma lividum (Entolome livide) croît dans les bois de feuillus sur terrains humides à tendance argilo calcaire.
Les GALERES (Genre Galerina)
Division des BASIDIOMYCOTA – Classe des HOMOBASIDIOMYCETES – Sous-classe des AGARICOMYCETIDEAE – Ordre des CORTINARIALES
– Famille des CREPIDOTIACEAE – genre GALERINA
Le genre à port collybioïde ou mycenoïde, est caractérisé par un chapeau souvent hygrophane pruineux ou
glabre.
3 espèces mortelles.
(1) Galerina badipes

(2) Galerina marginata
Galerina marginata Mortelle à gauche et Pholiote changeante à droite (excellent
comestible) Attention à la confusion fatale !!!


Champignons grégaires pour les 2 espèces, non cespiteux sur souches et bois surtout de conifères (mais feuillus
également !) pour Galerina marginata, cespiteux pour Pholiote changeante – Rare sur bois de conifères pour Pholiote
changeante !
Dans tous les cas , étant donné la confusion possible, s'abstenir de consommer !!!
(3) Galerina unicolor

Les GYROMITRES (Genre Gyromitra)
Division des ASCOMYCOTA – Classe HYMENOASCOMYCETES – Sous
classe des PEZIZOMYCETIDEAE – Ordre des PEZIZALES - Sous Ordre des PEZIZINEAE – Famille des HELVELLACEAE – Genre GYROMITRA
Les Gyromitres tout comme les Cudonies, contiennent une toxine, la gyromitrine, qui se transforme à la cuisson en
monométhylhydrazine (MMH), un composé dangereux qui entre souvent comme déjà dit précédemment, dans la composition du carburant à fusée. La MMH est détruite a 87,5 oC, raison pour
laquelle les gyromitres sont beaucoup plus dangereux crus que cuits. Quoi qu'il en soit, la consommation des Gyromitres même cuits à provoqué des décès !... Ceci indique qu'il
reste toujours de la toxine dans le champignon même après la cuisson. On sait aussi que certains individus sont plus sensibles que d'autres à la toxine, et que cette dernière est
présente en quantité variable dans les spécimens selon l'endroit d'où ils proviennent. Ne pas consommer de Gyromitres !!!
3 espèces mortelles.
(1) Gyromitra esculenta et (2) sa variété
fragilis

Gyromitra esculenta (Gyromitre) est plutôt une espèce montagnarde aimant les sols acides.
La variété fragilis concerne des spécimens grêles et friables, récoltés sous feuillus, par ailleurs semblables à Gyromitre
esculenta et vraisemblablement aussi toxiques.
(3) Gyromitra infula
Ce champignon est plus fréquent dans les pessières couvrant les landes des côtes atlantiques, et ailleurs sous les épicéas mais peut apprécier la couverture des
hêtres. En région méditerranéenne, il déserte la plaine pour se développer en altitude sur débris ligneux et souvent sous conifères. Courant de mars à juin.

Maublancomyces gigas = Gyromitra gigas
1 espèce mortelle.
Gyromitra gigas (Gyromitre géant) croît de mars à juin sur des débris ligneux de conifères.
LEPIOTES (Genre Lepiota)
Division des BASIDIOMYCOTA - Classe des HOMOBASIDIOMYCETES – Sous- classe des AGARICOMYCETIDEAE – Ordre des AGARICALES –
Famille des AGARICACEAE – Tribu des LEPIOTEAE - Genre LEPIOTA
La tribu des LEPIOTEAE regroupe une parties des « Lépiotes » définis au sens large par une sporée blanche, des lames libres et un voile
partiel plus ou moins développé, en forme d’anneau, d’armille, de flocons sur le pied, etc …Le genre Lepiota lui, se caractérise par un revêtement du chapeau souvent écailleux, parfois à
calotte discale lisse. Genre difficile sans microscope !!!
4 espèces mortelles.
(1) Lepiota fuscovinacea
Lepiota fuscovinacea (Lépiote vineuse) croît en forêts et dans les taillis avec tendance à croître sur les décombres (tendance rudérale)

(2) Lepiota helveola
Lepiota helveola est une espèce méridionale thermophile qui croît dans les taillis les prés et les bois.

(3) Lepiota brunneoincarnata
Lepiota brunneoincarnata (Lépiote brun rose) pousse en lisières et sur dunes boisées.

(4) Lepiota josserandii
La lépiote de Josserand croît dans les taillis, les parcs et les jardins dans des zones ensoleillées. Tendance rudérale comme L.
fuscovinacea.

Les TRICHOLOMES (Genre Tricholoma)
Division des BASIDIOMYCOTA – Classe des HOMOBASIDIOMYCETES - Sous-classe des AGARICOMYCETIDEAE – Ordre des TRICHOLOMATALES
– Famille des TRICHOLOMATACEAE – Sous Famille des TRICHOLOMATOIDEAE - Tribu des TRICHOLOMATEAE - genre TRICHOLOMA
Le Genre regroupe environ 350 espèces généralement robustes et trapus, à pied et à chapeau plus ou moins conique, de même consistance, charnus, à
chair ferme non hygrophane. Voile général nul ou fibrilleux, parfois persistant sur le pied sous formes de squamules ou même d’une armille. Lamelles sinuées-émarginées. Sporée blanche.
2 espèces mortelles.
Tricholoma pardinium var.filamentoseum
Tricholoma pardinium (Tricholome tigré) à gauche et sa variété filamentosum à droite
Tous les 2 mortels


Tricholome tigré croît dans forêts à sol plutôt calcaire en zones montagneuses ou sub montagneuses. Sa variété filamentosum est difficile à
dépister.
Tricholoma auratum (Tricholome doré, équestre, bidaou)

Ce champignon qui croît dans les forêts sableuse de conifères, surtout sous pin, est très commun dans la région atlantique du sud ouest de la France.
Autrefois considèré comme comestible très recherché, il a occasionné plusieurs intoxications fatales et doit donc être rejeté tout comme dailleurs Tricholoma equestre (Tricholome équestre) moins jaune et mpins charnu.
A signaler que dans l'édtion 2000 de l'excellent "guide des champignons de France et d'Europe" de R. COURTECUISSE et B. DUHEM, ces 2 espèces sont données comme excellents comestibles !
Un dernier commentaire : Le bidaou est le seul champignon interdit à la vente par arrêté au niveau national ! (lettre de la SMF n° 13 de mars 2009)
* Pierre Arthur MOREAU
Carte de visite :
- Docteur es-sciences en écologie (Université de Savoie, Laboratoire de Dynamique des Ecosystèmes d'Altitude) depuis
2002
- Membre de la Société Mycologique de France depuis 1985
- Membre de la Société Mycologique et Botanique de la Région Chambérienne depuis 1998
- Directeur du comité de lecture du Bulletin de la Fédération Mycologique Dauphiné-Savoie depuis 1999
- Passionné par les mycènes, russules, lentins et autres champignons sans intérêt depuis... depuis... depuis bien longtemps
déjà !!!
Ave les Amycos !!! et soyez prudents !!!
N'ayant pu pour des raisons techniques, contacter et demander préalablement aux auteurs l'autorisation de publication des photos parues dans cet article, je les remercie néanmoins chaleureusement car je suis certain qu'ils me pardonneront ce manquement élémentaire aux bonnes manières.
N'ayant pu pour des raisons techniques, contacter et demander préalablement aux auteurs l'autorisation de publication des photos parues dans cet article, je les remercie néanmoins chaleureusement car je suis certain qu'ils me pardonneront ce manquement élémentaire aux bonnes manières.