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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 16:30

LES CHAMPIGNONS TOXIQUES ….. ( partie 9 / 9)

   (du genre Psylocybe, Ramaria, Ramicola, Russula, Sarcospharea, Scleroderma, Scutiger, Stropharia, Tricholoma et Ustilago)

 

La Société Mycologique de France a édité une liste à priori non exhaustive, comportant 256 espèces toxiques regroupées en 41 genres dont certains très connus et d’autres un peu moins.

 

Les genres concernés sont :

 

Agaricus, Agrocybe, Amanita, Boletus, Chlorophyllum, Clitocybe, Collybia, Conocybe, Copelandia, Coprinus,  Cortinarius, Cystolepiota, Entoloma, Galerina, Gyroporus, Hebeloma, Hygrocybe, Inocybe, Lactarius, Lepiota, Lepista, Leucoagaricus, Lyophyllum, Macrolepiota, Mycena, Omphalotus, Paneolus, Paxillus, Pholiotina, Psylocybe, Ramaria, Ramicola, Russula, Sarcospharea, Scleroderma, Scutiger, Stropharia, Tricholoma et Ustilago.

Les genres surbrillés en jaune ont été vus dans de précédents articles. Ce dernier article de la série,  aborde les genres Psylocybe, Ramaria, Ramicola, Russula, Sarcospharea, Scleroderma, Scutiger, Stropharia, Tricholoma et Ustilago.

 

     

Genre PSILOCYBE 

Les psilocybes font partie de la famille des Strophariaceae ; ce sont des champignons  à la silhouette mycenoïde à collybioïde généralement de petite taille, à lames ventrues ascendantes ou horizontales largement adnées avec un voile partiel souvent rudimentaire et une sporée brun violacé.

 

Parmi les  40 à 45 espèces regroupées dans le genre aucune n’est comestible et  5 sont toxiques.

 

* Psilocybe cyanescens  (Psilocybe bleuissant):

Espèce grégaire qui croît dans les zones humides sur les débris ligneux, les feuilles mortes, les copeaux de bois  de la fin de l’été  jusqu’au milieu de l’hiver.

Ce champignon est toxique et hallucinogène.

 

 

 
* Psilocybe laetissima :
Pas d’information ni de photo.

 

 
* Psilocybe semilanceata (Psilocybe lancéolé) :

Avec un chapeau d’environ 2cm en « bonnet de lutin », l'espèce qui croît dans les prairies et la lande  sur terrains acides, est connue en Europe pour ses effets hallucinogènes.  Il  est très toxique ; son ramassage, son transport et sa vente sont interdits  par la loi en France.


 

 

 

 

 

 

 

   

 


* Psilocybe silvatica :     
Pas d’information ni de photo.


* Psilocybe strictipes :   
Pas d’information ni de photo.



Genre RAMARIA 

Le genre Ramaria  fait partie  de la famille des Ramariaceae, l’une des 7 familles  rassemblées dans l’ordre des CLAVARIALES.

 Ce sont des champignons dressés, sans chapeau,  dont le port est très variable,  filiforme ou en massue,  ramifiés, plus ou moins charnus ou bien  encore en  « chou-fleur » ou en éponge !

3 espèces sont toxiques.

 

  

* Ramaria formosa   (Ramaire jolie) :

Peut atteindre 10 cm de haut.

Croît sous feuillus de préférence sous les hêtres

Chair blanche virant au rose à rouge sombre à la coupe


 
 

 

 

 

 

 






 
  



* Ramaria ignicolor 
(Ramaire couleur de feu):

Cette espèce relativement rare et  plutôt méridionale  croit  sous les conifères ; pouvant atteindre 6 cm de haut, ses rameaux rose saumon vif sont épais  et courts, jaunâtres au sommet. Sa chair est blanche, et son odeur désagréable. 

 

 

 

 
* Ramaria pallida (Ramaire pâle) :
En forme de  chou fleur  ou ramifiée comme du corail (4 à 15 cm de diamètre et 6 à 12 cm de haut), cette espèce de Ramaire  assez répandue, croît au sol dans forêts de feuillus et de conifères  de juillet à octobre.

  

 

  


Genre RAMICOLA 

Petit genre regroupant 10 espèces  dont une  toxique.

 

 

* Ramicola centunculus  (Simocybe olivâtre) :

Petit champignon dont le chapeau de  3 cm de diamètre environ est hygrophane ; il est assez commun et  croît  sur des bois pourris de feuillus !

                                                                 

                                                                  

 




 

 

 

 

 

      
Genre
RUSSULA                                                  

Les espèces du genre ont une chair grenue et cassante comme les lactaires dont elles sont voisines mais ne laissent pas exsuder de lait à la cassure ou au froissement des lames. Leur chapeau est typiquement convexe à déprimé, les lames sont rarement décurrentes et le pied  presque toujours cylindrique.

   

Le genre est vaste et homogène  mais l’identification des espèces est difficile ; elle passe souvent par  l’identification des caractères microscopiques (structure du revêtement,  nature des hyphes,  cystides, etc),  la couleur de la sporée (de blanc pur à jaune foncé !!!) et la saveur (amère, poivrée ou douce).

Les  Russules ont des couleurs  très variées et relativement changeantes ! De nombreuses  espèces (une trentaine) sont rouges.

En terme de comestibilité, seules quelques espèces douces sont comestibles ! Les Russules à chair amère ou poivrée sont à rejeter.

Le genre Russula comporte environ 400 espèces dont 5 toxiques :

 

* Russula betularum (Russule des bouleaux) :

Caractérisée par un chapeau  assez  fragile rose rougeâtre  se décolorant très rapidement pour devenir presque blanc  avec un revêtement séparable découvrant une chair blanche ou à peine rosée en surface.

 Comme son nom l’indique, elle est toujours associée aux bouleaux !

  

 

  


* Russula emetica (Russule émétique) :

Son chapeau rouge vif est convexe, ferme et charnu avec une marge un peu cannelée ; La chair superficielle sous le revêtement est rosâtre. Les lames assez serrées ont des reflets crème pâle ; le pied, cylindrique, est légèrement jaunissant avec l’âge. Cette espèce,  peu commune, croît préférentiellement  sous conifères (épiceas en particulier) en zone humide de montagne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




* Russula emetica forme  longipes :

Elle se distingue  de l’espèce initiale par  un chapeau très sombre au disque et un pied  clavé et généralement plus élancé. On la rencontre  dans les zones tourbeuses de montagne sous épicéas et pins.

 

 

 
* Russula emetica var.gregaria : Pas de photo

Cette variété de R. emetica est plus petite  avec un pied souvent trapu, rouge saturé, elle vient en pessières à myrtilles.



* Russula griseascens (Russule grisonnante) :  

Cette espèce répandue mais peu fréquente vient   en été et en automne sous épicéas et pins , sur sols acides humides. Son pied bientôt creux  a une surface finement veinée blanche puis grisonnant sur l’arête des veinules au début  puis entièrement  avec l’âge.

Sa chair à une odeur de bonbon !

 

 

 

 Genre SARCOSPHAERA 

Dans la famille des Pezizaceae, sous ordre des Pezizineae, ordre des Pezizales,  les espèces du genre Sarcospharea sont des champignons  en forme de coupe.

 Le genre comporte 2 espèces toxiques !

 

 

* Sarcosphaera crassa  (Pézize couronnée) :

 Ce champignon qui croît au printemps sur sols calcaire dans les parcs et au bord des chemins. On le rencontre  en forêts de feuillus et de conifères, sur terre nue, sur talus,  sur aiguilles en décomposition.

C’est d’abord une boule fermée  enfouie dans le sol qui  va grossir (diamètre de 30 à 100 mm), se déchirer  et s’ouvrir en étoile .Sa chair est blanche et cassante.

Isolé ou en groupe, localement abondant, il revient chaque année aux mêmes places.

 

 

 
* Sarcosphaera crassa  var. nivéa : Pas de photo ni d’info.

 


Genre SCLERODERMA

De forme globuleuse ou subglobuleuse, ce petit genre de Gastéromycètes comporte une dizaine (?) d’espèces dont 3 sont toxiques :

 

 

* Scleroderma areolatum (Scléroderme aréolé) :

Espèce  assez courante en été et en automne rencontrée  en lisières  de forêts, sur terrains en friche ou en forêts de feuillus. (thermophile)

 Les fines écaille qui ornent sa surface se contractent pour former des aréoles ; son pied est très court  (1,5 cm) ou nul et totalement enfoui.

 

 

 

 * Scleroderma verrucosum (Scléroderme  verruqueux) :

Presque globuleux comme Scleroderma areolatum, a un pseudopied très épais  muni de rhizoïdes (gros poils plus ou moins charnus qui ressemblent à des racines). L’enveloppe fine jaune ochracé qui entoure la gleba (Hyménium interne) est couverte d’écailles brunes  non aréolées. A la coupe, odeur forte et désagréable !

 L’espèce est commune dans les parcs, au bord des chemins et des routes.

 

 

 

 
*  Scleroderma citrinum (Scléroderme citrin – Scléroderme commun) :

Espèce commune et très répandue qui croît dans les forêts et les prés sur sols acides.

L’enveloppe jaune ochracé est couverte de verrues concolores brunissant avec l’âge ; elle est nettement coriace et plus épaisse (4 à 5mm) que  pour les 2 espèces qui précèdent  (1 à 1,5mm).

A la coupe, odeur caractéristique  de caoutchouc !

 

 

  

 


Genre SCUTIGER

Je n’ai  que peu d’information sur ce genre !!!

Selon certains auteurs et diverses sources peu nombreuses d’ailleurs, le genre Albatrellus serait la nouvelle désignation  et donc le synonyme du genre Scutiger !  à  vérifier tout de même !!!

Si tel est le cas,  Scutiger ferait partie des Polyporaceae, une des  9 familles de l’ordre des Polyporales dans la sous-classe des  Aphyllophoromycetideae.

Le genre regrouperait  une douzaine d’espèces dont une toxique.

 

* Scutiger subrubescens  (alias  Albatrellus subrubescens ? photo ci dessous) :

 

 

  Réunis en bouquets, ils sont rarement isolés.Albatrellus subrubescens  est très répandu et croît  de l’été à l’automne  dans les forêts de conifères et les forêts mixtes  La surface de son  chapeau  (épaisseur 10 mm) est finement feutrée, fendillée aréolée à l’état sec ; blanchâtre au début, puis jaune soufre à jaune vert et ocre brunâtre  dans la vieillesse. La face inférieure est tapissée  de pores, longs de 1 à 5 mm, blanchâtres, jaunissant au toucher, peu décurrents. Les pores  de 2 à 4 mm sont arrondis-anguleux . Le pieds souvent excentrique est plein et finement feutré, aminci vers la base, cylindrique ou aplati. La chair est cassante, blanche  avec odeur agréable et saveur de noix !

(extrait du Tome 2 des Champignons de Suisse par J BREITENBACH & F KRÄNZLIN)

 

 

 

 

Genre STROPHARIA                                           

Les espèces du genre ont des silhouettes  tricholomoïdes ou collybioïdes à voile partiel bien développé donnant un anneau  plus ou moins persistant  généralement membraneux. Leur sporée  est brun violacé. Ils poussent sur  humus ou sur fumier !

Parmi les 15 espèces  que comporte le genre, aucune n’est comestible, 4 sont toxiques.

 

 * Stropharia  aeruginosa (Strophaire vert de gris) :

Assez facilement reconnaissable à son chapeau bleu-vert  visqueux, couvert de flocons blancs plus dense à la marge et à son pied gainé de méchules blanches,  on le rencontre fréquemment  en automne dans l’humus des  forêts, en lisière,  sous feuillus et conifères.

 

 


 
* Stropharia  caerulea (Strophaire bleue) :

On le rencontre fréquemment en été et en automne, au bord des chemins et en lisières de bois, dans les zones nitrophiles.

 Bien que ressemblant à S. aeruginescens, il s’en distingue en particulier par l’ornementation du pied qui est  revêtu de flocons fibrilleux blancs jusqu’à une zone annulaire fugace et dont la base  est ornée de cordonnets mycéliens blancs.

 

 

 
* Stropharia  coronilla
(Strophaire à petite couronne) :

Espèce assez commune qui croît isolément ou en petits groupes à la fin  du printemps et en automne dans les champs, au bord des routes et dans les clairières . Souvent reconnaissable à son chapeau légèrement visqueux et  à son anneau blanc  strié qui avec l’âge, se colore de noirâtre par les spores.

 

 

 
* Stropharia  semiglobata
(Strophaire demi-globuleuse) :

Assez courant  au printemps et en automne  dans les prairies sur bouses et crottins, il a comme son nom l’indique un chapeau hémisphérique, légèrement visqueux. Son pied grêle est visqueux  sous l’anneau !

 

 

 

Genre TRICHOLOMA 

Le genre  regroupe une centaine d’espèces  dont 2 mortelles  (Tricholoma pardinium et sa variéré filamentosum et Tricholoma auratum) et  8 espèces toxiques à très toxiques.

 

* Tricholoma pardinium var.filamentoseum

Tricholoma pardinium  (Tricholome tigré) à gauche et sa variété filamentosum à droite .Tous les 2 mortels .

 

                                                                 

 

 

 

 

 

 

 

 








* Tricholoma auratum (tricholome doré, équestre, canari, bidaou)

 

 

 (voir  sur ce blog l’article du  3 août 2007 intitulé « champignons mortels : les premiers à connaître »)

                                                                                                         
 
 Les espèces du genre sont mycorhiziques (terricoles), assez robustes  et ont des lames échancrées. Ce sont généralement des champignons tardifs.

 

 Le genre comporte quelques très bons comestibles comme Tricholoma terreum (Tricholome terreux) très commun sous les pins en automne, Tricholoma squarrulosum (Tricholome squarruleux) sous chênes en automne, Tricholoma scalpturatum (Tricholome gravé) très commun sous feuillus, etc.

  

 

* Tricholoma fulvum (Tricholome fauve ou Tricholome à lames jaunes) :

Espèce assez commune qui croît sous feuillus et particulièrement  sous les bouleaux.

La marge de son chapeau est très nettement cannelée !  Il a une odeur de farine et sa chair est amarescente .

 

 

 
* Tricholoma  josserandii
(Tricholome de Josserand) : 

Il croît en régions submontagneuses à méridionales sous feuillus aimant les sols acides. On le rencontre parfois sous les cèdres. Il a une chair blanche a odeur rance écoeurante.

 

 

 
* Tricholoma  pardinium
(Tricholome tigré) :   

De même  que sa variété filamentosum, il est  extrêmement toxique  et est donné comme  mortel par certains auteurs.

Heureusement peu commun, il croît  surtout en montagne  sur terrains calcaires sous sapins et hêtres en automne.

(voir  sur ce blog l’article du  3 août 2007 intitulé « champignons mortels : les premiers à connaître »)

 

 

  

* Tricholoma  pardinium forme albellum     :  Pas de photo ni d’info.

 

 

* Tricholoma  pessundatum :

Espèce relativement peu commune que l’on rencontre  surtout sous les pins en forêts atlantiques.  Sa chair pale a une odeur et une saveur  très farineuse  ou de concombre !

 

 

 
* Tricholoma  sudum  :
 Pas de photo ni d’info.

 


* Tricholoma  virgatum
(Tricholome vergeté) :    

Reconnaissable à son chapeau conique puis mamelonné, fibrilleux soyeux gris argenté, ce champignon  rare en plaine, croît cependant en nombre en montagne sous feuillus et conifères.

 

 

  

 



* Tricholoma  virgatum f. roseipes :                                  


Quasiment identique  à  Tricholoma  virgatum, la forme roseipes s’en distingue par  son pied orné de fibrilles ocre rosé.

 Je n’ai pas trouvé, ni dans ma littérature  ni sur le net de photographies de cette forme "roseipes" ; je vous propose cependant  cette magnifique aquarelle  de Christian FRUND.




 

 Pour découvrir qui est Christian FRUND et ce qu’il fait, n’hésitez pas  à aller sur :      http://www.champis.net/wiki/index.php/Christian_Frund

 

 

Genre USTILAGO

 

Division  des Basidiomycota – Sous division des Ustilaginomycotina – Classe des Ustilaginomycètes – Ordre des Ustilaginales -  Famille des Ustilaginaceae, le genre Ustilago regroupe environ une soixantaine d’espèces.

Ce sont  des champignons  microscopiques parasites qui provoquent des maladies  telles que le charbon ou la rouille.

 

* Ustilago maydis :  

L’espèce  est un champignon pathogène provoquant une maladie du maïs appelée « charbon du maïs »

 L’espèce est donnée comme toxique par la Société Mycologique de France mais   au Mexique, les grains infectés  (déformés) sont appelés « huitlacoche » et considérés comme un met recherché !!!  Alors !!!! ...

 

                                                                    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




 Au travers  de 9 articles , je vous ai présenté très très sommairement  260 champignons toxiques !
 Pour faire plus ample connaissance avec eux, je vous invite vivement à aller  voir  les descriptions détaillées qui en sont faites dans vos ouvrages de référence !!!

Bon courage

Ave les Amycos  !!!



N'ayant pu  pour des raisons techniques, contacter et demander préalablement aux auteurs l'autorisation de publication des photos parues dans cet article,  je les remercie néanmoins chaleureusement  car je suis certain  qu'ils me pardonneront ce manquement élémentaire aux bonnes manières.



 

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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 12:13

LES CHAMPIGNONS TOXIQUES ….. ( partie 8/9)

 genres Lyophyllum, Macrolepiota, Mycena, Omphalotus, Paneolus, Paxillus et Pholiotina.

 

 La Société Mycologique de France a édité une liste à priori non exhaustive, comportant 256 espèces toxiques regroupées en 41 genres dont certains très connus et d’autres un peu moins.

 

Les genres concernés sont :

 

Agaricus, Agrocybe, Amanita, Boletus, Chlorophyllum, Clitocybe, Collybia, Conocybe, Copelandia, Coprinus, Cortinarius, Cystolepiota, Entoloma, Galerina, Gyroporus, Hebeloma, Hygrocybe, Hypholoma, Inocybe, Lactarius, Lepiota, Lepista, Leucoagaricus, Lyophyllum, Macrolepiota, Mycena, Omphalotus, Paneolus, Paxillus, Pholiotina, Psylocybe, Ramaria, Ramicola, Russula, Sarcospharea, Scleroderma, Scutiger, Stropharia, Tricholoma et Ustilago.

 

Les genres surbrillés en jaune ont été vus dans de précédents articles.

Cet article  aborde les genres Lyophyllum, Macrolepiota, Mycena, Omphalotus, Paneolus, Paxillus et Pholiotina.

   

Genre LYOPHYLLUM 

 

Les champignons du genre Lyophyllum sont  terricoles ou lignicoles ; Ils ont une silhouette tricholomoïde ;

 

 

 Ils poussent en touffes (cespiteux) et possèdent une chair généralement élastique.

 Le genre regroupe environ 40 espèces dont une seule est toxique !

 

* Lyophyllum connatum  (tricholome conné) :

Autrefois considéré comme comestible, il faut aujourd’hui le rejeter ! (renferme des substances cyto-toxiques)

Il pousse  en automne en touffes denses au bord des chemins, sur les pelouses, dans les prés et les bois. Ce champignon  commun, vous le reconnaîtrez à son odeur caractéristique de petit pois frais ! et  à la réaction violette de ses lames au sulfate de fer !!!

 

 

   

Genre MACROLEPIOTA 


Grande Lépiote !!!

Les champignons du genre sont souvent très robustes, avec chapeaux plus ou moins squamuleux dont les lames  sont souvent pseudocollariées  Le pied est muni d’un anneau coulissant à maturité.

Le genre comporte  environ 20 espèces  dont 1 seule est toxique : Macrolepiota venenata !

 Il faut cependant signaler  Macrolepiota rhacodes  (Lépiote déguenillée) à consommer  avec prudence car mal à très mal tolérée par certains

 

* Macrolepiota venenata  (Lépiote vénéneuse) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 M. Venenata  à gauche        et        M. rhacodes à droite.

 

 

Genre MYCENA 

Les espèces du genre peuvent avoir des allures typiquement mycénoïdes mais également  parfois omphaloïdes ou encore collybioïdes.

   
 

                                                                              
Silhouettes
mycénoïdes,                         omphaloïdes ,                    collybioïdes
.

 

Elles sont généralement petites, fragiles et peu charnues. Parmi les 170 espèces regroupées dans le genre, aucune n’est comestible et 11 espèces sont recensées  comme toxiques.

 

* Mycena pura  (Mycène pure ) :

Très commun  en automne sous feuillus et conifère, Mycena pura a une chair blanche a odeur et saveur de rave (raphanoïde) !

 

 

   


* Mycena pura  fo.  ianthina :  Pas d’information ni de photo.

C’est une forme blanche de mycena pura.

 

* Mycena pura  fo.  lutea :  Peu d’information.

C’est une forme blanche  à chair jaune de mycena pura.

 

 

   

* Mycena pura  fo. multicolor :  Pas d’information ni de photo.

 

* Mycena pura fo. purpurea Pas d’information ni de photo.

Exemplaires souvent violacés et à chair blanche.

 

* Mycena pura fo. roseoviolacea :  Pas d’information ni de photo.

 

* Mycena pura fo. violacea :   Pas d’information ni de photo.

 

* Mycena pura  var. mediterranea :   Pas d’information ni de photo.

 

 

* Mycena rosea (Mycène rose) :

Très commun en automne sous feuillus et conifère  Mycena rosea  est  quasiment une variante de Mycena pura qui s’en distingue macroscopiquement parlant par  des lames blanc rosé à arête non colorée et un pied  plus clair que le chapeau  à base  feutrée blanchâtre

 

 

   

* Mycena pelianthina  (Mycène à arête violette) :

Bien que ne figurant pas sur la liste des toxiques de la Société mycologique de France  je fais figurer ici Mycena pelianthina donné comme toxique dans l’excellent ouvrage de Didier BORGARINO et Christian HURTADO (paru aux éditions Edisud)

 

Comme son nom l’indique,   ses lames gris lilas sont  à arête brun violet sombre ! c’est une espèce commune que l’on rencontre  en automne  sous feuillus surtout sous hêtres.

 

 

   

Genre OMPHALOTUS 

Les espèces du genre ont des silhouettes de Clitocybe ou de Pleurote ! Les Omphales ont de lames serrées, décurrentes et viennent sur  bois !

                    

      Toutes les espèces du genre sont toxiques à fortement toxiques !!!

 

 

* Omphalotus olearius ( Clitocybe de l’olivier )

Dénommée aussi Clitocybe olearius cette espèce  a une odeur forte et peu agréable. Bien qu’il croisse le plus souvent  dans le midi sur troncs ou racines d’oliviers, on le rencontre également sur d’autres feuillus.

C’est un champignon très toxique !!!  souvent confondu dans le midi avec la girolle !!! (Omphalotus olearius est lignicole et possède des lames très serrées alors que la girolle est terricole et ne possède pas de lames mais des plis hyméniaux !) 
                  

 

  

* Omphalotus illudens :

Omphalotus illudens est moins méridional que Omphalotus Olearius  mais est tout aussi toxique . Bien que plus petit et avec des couleurs moins éclatantes  il est également souvent confondu avec la girolle !!! 

 

 

Genre PANAEOLUS 

Les champignons du genre possèdent des lames dites nuageuses à cause de la maturation des spores qui se fait par plages ! Leur chapeau est  hémisphèrique à conico-convexe, ridulé ou craquelé. Le pied  est souvent pruineux avec de très fines gouttelettes devenant noires par les spores.

 

Sur les 20 espèces du genre, aucune n’est comestible et 9 sont toxiques

  

 

* Paneolus ater (Panéole sombre) :  

Assez rare ! Le plus souvent grégaires en bordure des chemins, dans les prés, les parcs et les pâturages, ils affectionnent les stations fumées.

 

 

  

 

* Panaeolus cyanescens var. bisporus (Panéole bleuissant)

ou Copelandia cyanescens var. bisporus 

 

Panaéolus cyanescens représenté ici,  est un petit champignon blanchâtre à crème brunâtre    dont la marge a conservé des restes pendants du voile général (on dit appendiculé) et qui bleuit  au froissement . Ses lames sont peu serrées  ventrues de couleur  gris à  olivâtre noir à arêtes blanches. Le pied est grêle   (7 cm de haut pour 3 mm de diamètre !), généralement pâle,  pruineux en haut  et bleuissant. 

Panaéolus cyanescens est coprophile , il croit dans les prairies  fumées et aime la chaleur .        
 

Il est assez rare !

   

* Panaeolus fimicola (Panéole des pelouses)

Ce petit champignon (chapeau de 3 cm de diamètre et pied  de 6 cm de haut pour 2 mm de diamètre) généralement commun, pousse sur les pelouses,dans les prairies et aux bords des chemins.

 

 

  

* Panaeolus  fimicola var. bisporus :  Pas d’information ni de photo.

 

* Panaeolus foenisecii (Panéole des moissons) :

Ou  Panaeolina  foenisecii

Petit champignon hygrophane assez commun qui comme le précédent , pousse sur les pelouses,dans les prairies et aux bords des chemins.

 

 


* Panaeolus papilionaceus  (Panéole marbré) :

Petit champignon  qui croît  seul ou en groupe sur excrément est assez répandu en été et en automne  dans les pâtures ou il y a eu  chevaux, moutons ou bovins.

 

 

 * Panaeolus retirugis :      Pas d’information ni de photo.

 

* Panaeolus sphinctrinus (Panéole à marge dentelée) :

De petite taille et assez rare, il pousse sur excréments et dans prairies fumées ;  Il est reconnaissable à ses lames serrées et à la marge appendiculée de son chapeau (lambeaux triangulaires de voile partiel ornant  la marge !)

 

 

 * Panaeolus subbalteatus :   Pas d’information

 


 
Genre PAXILLUS

Le genre regroupe  des espèces  à chapeau plus ou moins excentré,  ayant l’aspect de pleurotes ou de lactaires  avec des lames décurrentes très facilement séparables du chapeau.

 Sur les 6 espèces  du genre, 3 sont données comme toxiques  dont une très toxique, Paxillus involutus, qui est donné comme parfois mortelle  dans certains ouvrages et mortelle dans d’autres !!! Donc très grande prudence !!!

 

 

 

* Paxillus involutus (Paxille enroulé) :

Espèce répandue, fréquente  et ubiquiste avec préférence des sols acides ! Lames décurrentes,  serrées, moutarde puis brunâtre  et  « salissantes »  (elles tachent les doigts !), très facilement séparable de la chair et se tachant de brun au toucher.

 Très toxique et parfois mortel !!!

 Très commun sur pelouses !!! donc attention  si vous avez des enfants !

 

 


 * Paxillus rubicundulus   (Paxille des aulnes) :

Espèce très voisine de la précédente !

Très répandue mais peu fréquente  l’espèce croît  principalement sous les aulnes ( A. glutinosa et A. incana) dans les forêts riveraines humides, au bord des rivières.

Les lames se tachent de brun rouge au toucher !

 

 

 * Paxillus involutus f. subrubicundulus :  Pas d’information ni de photo.

 

 

 

Genre PHAEONEMATOLOMA 
Champignons  généralement fragiles et de petite taille, ils font partie de la famille des strophaires (Strophariaceae)

Le genre ne comporte seulement que quelques espèces  dont une toxique : Phaeonematoloma myosotis.

  

 

* Phaeonematoloma myosotis (Phaeonematoloma myosotis) :

 Ce petit champignon plutôt septentrional croit  dans les landes humides, au bord des mares sur des sphaignes (mousses des marais dont la décomposition donne la tourbe)

 

 

  

 


Genre PHOLIOTINA

Ce genre regroupe des champignons  souvent mycenoïdes difficiles à identifier sans l’aide d’examens au microscope.

Il comporte 22 espèces dont une toxique.

 

* Pholiotina filaris    (Conocybe ridé) :

 Isolés ou grégaires  , les champignons de l’espèce sont  assez peu fréquents ; on les  trouve  du début de l’année  jusqu’en automne  dans les forêts ou à découvert ,dans  les parcs et jardins,  en bordure des chemins, sur terre nue fraîche et riche,  sur débris ligneux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 













Le prochain article (ce sera le dernier de la série sur les toxiques), abordera les  genres  Psylocybe, Ramaria, Ramicila, Russula, Sarcospharea, Scleroderma, Scutiger, Stropharia, Tricholoma et Ustilago.





 

 

Ave les Amycos !




N'ayant pu  pour des raisons techniques, contacter et demander préalablement aux auteurs l'autorisation de publication des photos parues dans cet article,  je les remercie néanmoins chaleureusement  car je suis certain  qu'ils me pardonneront ce manquement élémentaire aux bonnes manières.






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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 17:23

Paru dans " Le Journal de MONTREAL"




"Les champignons qu'auraient consommés deux fillettes du quartier Ahuntsic, samedi dernier, pourraient être de la même variété que ceux qui ont coûté la vie à une femme de Waterville, vendredi dernier.

Judith Koritar, qui avait dû subir une greffe du foie après avoir été intoxiquée par des champignons sauvages, il y a quelques semaines, est finalement décédée vendredi dernier.

Même si les champignons qu'elle avait trouvés sur le parterre d'un voisin n'ont pas été identifiés précisément, l'une des hypothèses les plus sérieuses est qu'il s'agirait de Lépiotes de Josserand (Lepiota josserandii), un champignon européen recensé depuis quelques années en Amérique du Nord, notamment dans le sud du Québec.

Selon les informations fournies par le Centre antipoison au personnel de l'hôpital Sainte- Justine, les champignons que les fillettes d'Ahuntsic auraient portés à leur bouche seraient aussi des lépiotes de Josserand. Il pourrait toutefois s'agir également d'une lépiote crêtée (lepiota cristata), une variété dont la toxicité serait moindre.


En mauvais état

Par contre, il a été impossible pour les mycologues experts, d'identifier précisément les champignons consommés par la dame de Waterville, puisque les spécimens qui restaient étaient en très mauvais état.

Même si elle avait une bonne connaissance des champignons sauvages, il semble que Judith Koritar aurait confondu les champignons toxiques avec des marasmes des Oréades, une variété comestible, très répandue au Québec. Il est aussi possible qu'une ou plusieurs lépiotes se soient glissées dans sa cueillette de marasmes.

Quel qu'il soit, le champignon qu'elle a mangé a eu un effet dévastateur : son foie a été détruit et ses reins et ses poumons ont subi de graves dommages.

Après l'espoir de la greffe de foie, sa condition s'était détériorée au cours de la semaine dernière, selon Denise Maheu, une amie qui a communiqué des informations sur un blogue créé pour la soutenir dans son épreuve.


Les fillettes vont bien

Quant aux deux fillettes d'Ahuntsic, elles vont bien, après avoir subi un traitement de désintoxication au charbon liquide actif. Cette substance, très épaisse, absorbe les substances toxiques plus rapidement que les parois gastro-intestinales, ce qui prévient les empoisonnements.

Il n'est cependant pas certain qu'elles aient réellement avalé les champignons, mais leurs parents et les médecins n'ont pas voulu courir de risques. "

Mathieu Turbide
Le Journal de Montréal
28/07/2009 07h07


Ave les Amycos !!!

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 19:00

LES CHAMPIGNONS TOXIQUES ….. ( partie 7 / 9)

 genres Lactarius, Lepiota, Lepista et Leucoagaricus

 

La Société Mycologique de France a édité une liste à priori non exhaustive, comportant 256 espèces toxiques regroupées en 41 genres dont certains très connus et d’autres un peu moins.

 

Les genres concernés sont :

 

Agaricus, Agrocybe, Amanita, Boletus, Chlorophyllum, Clitocybe, Collybia, Conocybe, Copelandia, Coprinus, Cortinarius, Cystolepiota, Entoloma, Galerina, Gyroporus, Hebeloma, Hygrocybe, Hypholoma, Inocybe, Lactarius, Lepiota, Lepista, Leucoagaricus, Lyophyllum, Macrolepiota, Mycena, Omphalotus, Paneolus, Paxillus, Pholiotina, Psylocybe, Ramaria, Ramicola, Russula, Sarcospharea, Scleroderma, Scutiger, Stropharia, Tricholoma et Ustilago.

 

Les genres surbrillés en jaune ont été vus dans de précédents articles.

Cet article  aborde les genres Lactarius, Lepiota, Lepista et Leucoagaricus.

  

 

Genre LACTARIUS

Les Lactaires forment un groupe  homogène relativement facile à caractériser :

-  leur chair est cassante comme de la craie (texture granuleuse).

-  lorsqu’on froisse les lames ou qu’on blesse la chair, il y a écoulement d’un « lait » (latex), plus ou moins abondant, blanc, transparent,  rouge, orangé, immuable ou changeant de couleur !  par exemple jaune, vert, gris, rose, etc .

-  les lames, généralement claires (sporées blanches à jaunâtres)   sont toujours plus ou moins décurrentes.  

Les espèces du genre sont  du genre mycorhizien ; on les rencontre sous feuillus et conifères.

Les lactaires  à lait rouge ou orangé sont comestibles  à condition d’être bien cuits.

  Le genre comporte environ 150 espèces dont une seule est  réellement toxique.

 

* Lactarius helvus (Lactaire à odeur de chicorée) :

 

 

   

Chapeau:  3-12 cm de diamètre, convexe et un peu mamelonné, puis étalé-déprimé, parfois avec une papille au centre; à surface sèche, granuleuse ou finement squamuleuse, particulièrement au centre, parfois un peu zonée, brun beige à brun jaune grisâtre; à marge incurvée au début puis étalée; à chair beige pâle, beige orangé dans le pied, à odeur de biscuit à l'érable, forte après séchage; au lait aqueux, peu abondant, doux, immuable.

Lames:  adnées ou un peu décurrentes, serrées à très serrées, souvent fourchues près du pied, à nombreuses lamellules intercalées, crème, puis jaune-beige à reflet rosâtre.

 

 

 

Genre LEPIOTA 

Toutes les espèces du genre ont  un chapeau écailleux caractéristique, des lames libres et un pied avec anneau.

Indépendamment de la taille, seules  les caractéristiques microscopiques  permettent de différencier  les 220 espèces du genre dont 21 sont toxiques et 4 sont mortelles (voir  sur ce blog l’article du  3 août 2007 intitulé « champignons mortels : les premiers à connaître »)

   

 

* Lepiota fuscovinacea  (Lépiote vineuse) : Mortelle !!!

  Lepiota fuscovinacea croît en forêts et dans les taillis avec tendance à croître sur les décombres (tendance rudérale) 

 

  












* Lepiota helveola 
: Mortelle !!!

 Assez rare, Lepiota helveola est une espèce méridionale thermophile qui croît   dans les taillis les prés et les bois. 

 

   

* Lepiota brunneoincarnata  (Lépiote brun rose) :  Mortelle !!!

  Lepiota brunneoincarnata pousse en lisières et sur dunes boisées. 

 

   

* Lepiota josserandii  (Lepiote de Josserand) : Mortelle !!!

  Donnée comme assez commune par certains auteurs et assez rare par d’autres, la lépiote de Josserand   croît dans les taillis, les parcs et les jardins  dans des zones ensoleillées. Tendance rudérale comme L. fuscovinacea. 

 

  

* Lepiota brunneolilacea (Lepiote brun lilas) :

Assez rare ou même très rare , on la rencontre  dans les dunes  plantées d’oyats  en bordure de la méditerranée ou de l’atlantique ; inodore elle est caractérisée par un anneau laineux  oblique ! 

   

  

* Lepiota castanea   (Lepiote châtain) :

Comme la précédente, cette Lépiote est assez rare ou même très rare. Elle croît dans les taillis et en forêt surtout sous feuillus. Elle est caractérisée par une odeur acidulée  fétide qui provoque dégoût et envie de vomir !   

 

 

          

 

 

 

 

 

 

 

  



* Lepiota cristata (Lepiote crêtée) :

 Assez courante, cette espèce croît en forêt, dans les lisières et les taillis. Tout comme Lepiota castanea, son odeur est vireuse acidulée. 

 

 

* Lepiota cristata var. exannulata :   pas d’info ni de photo !

 

* Lepiota cristata var. pallidior :   pas d’info ni de photo !

   

* Lepiota fulvella :

  Cette espèce  toxique, photo de gauche, est assez rare et ressemble beaucoup  à Lepiota boudieri (lépiote de Boudier) certes comestible mais sans intérêt.  Les 2 espèces  croissent dans des taillis rudéralisés ou des terrains argilo-calcaires. 













 

 




* Lepiota griseovirens
(Lépiote gris violacé) :

  Isolés ou grégaires, les spécimens de l’espèce sont rares et croissent  en bordure de forêts sur sols riches en humus et sels minéraux, plutôt sablonneux-argileux. 

 

 

* Lepiota helveoides :  (pas de photo)

 Ressemble à Lepiota brunneoincarnata décrite plus haut et représentée ci dessous

 Plus petite , elle s’en distingue essentiellement par une forte odeur fruitée de mandarine.

 

 

* Lepiota kuehneri :  (pas de photo)

Ressemble également à Lepiota brunneoincarnata ; vient surtout sous conifères.

 

 

* Lepiota ochraceofulva : (peu d’information)

   Espèce rare ! 

 


 
 

* Lepiota pseudohelveola :

  Assez peu commune – Très toxique !  

Elle est caractérisée par un chapeau densément squamuleux et un bracelet  soyeux blanchâtre au dessus de l’anneau . Elle a une odeur faible et croît  sous feuillus. Souvent  sur anciennes ruines !

 






* Lepiota pseudohelveola  var. Sabulosa : (pas de photo)

 Ressemble  à Lepiota pseudohelveola  mais avec un anneau mince et oblique ! Elle croît dans les dunes et les forêts arrière-littoral.

 

 

* Lepiota pseudolilacea :  (pas d’info.) 

 

 

 

* Lepiota rhacodes var. bohemica :

  Espèce plus robuste que le type, à chapeau à fond plus pâle et squames déchirées en étoile, anneau double, chair moins rougissante. Espèce rudérale, nitrophile qui croît dans les parcs et les jardins. 

 

 

 

* Lepiota rufipes  (Lépiote à pied roux) :

  Cette  lépiote est une petite espèce. Sur le terrain on peut la confondre  avec Lepiota hymenoderma  Toutefois, Lepiota rufipes apparaît plus tôt, dans les tons ocre rosâtre, et son pied porte un anneau ténu. (Le stipe peut être nuancé de rougeâtre chez les deux espèces !). Assez rare, on la rencontre  sous conifères dans des endroits herbeux.

 

 

  

* Lepiota saponella :

   C’est également une petite espèce !  les écailles sur le chapeau sont confuses  et caractère distinctif :  elle a une odeur de  …. savonnette !!! 

  

 

* Lepiota subfelinoides  :   pas d’info ni de photo !

 

 

* Lepiota subincarnata : pas d’info. 

 

 

 

* Lepiota xanthophylla (Lépiote à lames jaunes) :

  Petite espèce  assez rare caractérisée par des lames jaune citrin ; elle n’a pas d’odeur ! et croît  en forêt et  dans les taillis. 

 

 

Genre LEPISTA 

 Le genre Lepista comporte une  trentaine d’espèces dont une seule est actuellement considérée comme toxique.

  Les espèces du genre  ont une silhouette de clitocybe ou de tricholome ; leurs lames sont souvent séparables  et les sporées blanches ou rose pâle.

 

 

* Lepista irina :

  Espèce assez commune   rencontrée  plutôt  en forêt. Elle est reconnaissable aux taches (guttules) sur son chapeau et surtout à sa forte odeur  de fleurs !!! 

 

  

 

Genre LEUCOAGARICUS 

 Agarics à lames blanches !!!

Ce sont des champignons  à silhouette souvent charnue à marge non striée, avec chapeau glabre, lisse ou squamuleux. Le pied est souvent  orné d’un anneau mince peu ou non coulissant.

Les 50 espèces du genre dont 5 sont toxiques, sont difficiles à identifier.

 

 

* Leucoagaricus badhamii  (Lépiote de  Badham) :

 Assez rare, il croît sous les taillis, dans les parcs ; tendance  rudérale  (tendance à croître ou il y a des ruines). Le rougissement puis noircissement généralisé de la chair  est un caractère spécifique de l’espèce. 

 

 

* Leucoagaricus bresadolae (Lépiote de Bresadola) :

 Tout comme L. badhamii, L. bresadola est assez rare ;  l’anneau qui orne son pied est membraneux ; sa chair   jaunit, rosit puis noircit !!! A signaler une réaction verte à l’ammoniaque !!!

Il  pousse en touffes sur les débris de végétaux, la sciure et a comme L. badhamii, une tendance rudérale.

Attention car facile à confondre avec les Macrolépiotes !!! 

 

 

* Leucoagaricus brunneolilacinus : pas d’info ni de photo !

  

* Leucoagarticus  mairei :  pas d’info ni de photo !

  

* Leucocoprinus subcretaceus :  peu d’info et pas de photo !

 Le genre Leucocoprinus regroupe de sujets graciles et fragiles  (comme les coprins !) dont le chapeau est fortement strié à la marge. Ce sont aussi  des champignons à lames blanches !!!

Ci dessous  photos de Leucoagaricus cretaceus. 

 








Le prochain article (ce sera l'avant dernier sur les toxiques), abordera les  genres  Lyophyllum, Macrolepiota, Mycena, Omphalotus, Paneolus, Paxillus et Pholiotina.





 

 

Ave les Amycos !

 




N'ayant pu  pour des raisons techniques, contacter et demander préalablement aux auteurs l'autorisation de publication des photos parues dans cet article,  je les remercie néanmoins chaleureusement  car je suis certain  qu'ils me pardonneront ce manquement élémentaire aux bonnes manières.



 




 
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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 18:00

LES CHAMPIGNONS TOXIQUES ….. ( partie 6 / 9 )

 genre Inocybe

 

La Société Mycologique de France a édité une liste à priori non exhaustive, comportant 256 espèces toxiques regroupées en 41 genres dont certains très connus et d’autres un peu moins.

 

Les genres concernés sont :

 

Agaricus, Agrocybe, Amanita, Boletus, Chlorophyllum, Clitocybe, Collybia, Conocybe, Copelandia, Coprinus, Cortinarius, Cystolepiota, Entoloma, Galerina, Gyroporus, Hebeloma, Hygrocybe, Hypholoma, Inocybe, Lactarius, Lepiota, Lepista, Leucoagaricus, Lyophyllum, Macrolepiota, Mycena, Omphalotus, Paneolus, Paxillus, Pholiotina, Psylocybe, Ramaria, Ramicola, Russula, Sarcospharea, Scleroderma, Scutiger, Stropharia, Tricholoma et Ustilago.

 

Les genres surbrillés en jaune ont été vus dans de précédents articles.

Cet article  aborde le genre Inocybe.

 

 

Genre Inocybe  

 
Les espèces du genre, avec leur silhouette caractéristique et la couleur brun tabac de la sporée, constituent un groupe homogène aisément reconnaissable ; cependant, les espèces entre elles sont difficiles à identifier sur le terrain ; cette identification passe  obligatoirement  par l’examen microscopique  des spores et des cystides  ! seules quelques espèces peuvent être identifiées macroscopiquement parlant sur le terrain.

 

  Les Inocybes  ont fréquemment un chapeau de couleur terne, conique plus ou moins mamelonné, sec, fibrilleux, mèchuleux ou écailleux, souvent déchiré radialement.
Les lames  échancrées souvent à arête blanche, ont des couleurs  allant du beige  à brun tabac foncé en passant par l’ocre jaunâtre ! Le pied  parfois bulbeux est fibrilleux, poudré ou mèchuleux ; il est souvent  pourvu d’une cortine .
 

 
Le genre comporte  environ 350 espèces dont 45 sont  toxiques ! 

 A noter que tous  les Inocybes  contiennent en plus ou moins grande quantité des substances toxiques .

 

*  Inocybe aeruginascens  (Inocybe verdâtre):
Roussâtre à mamelon verdâtre pâle ! L’espèce croît sous peupliers, dans les parcs et jardins en terrain plutôt sablonneux.

 


*  
Inocybe asterospora  (Inocybe à spores étoilées):
L’espèce est assez commune et croît essentiellement sous feuillus.

 

 

*  Inocybe bongardii (Inocybe à odeur de benjoin) :

Espèce assez commune qui croît  dans des zones humides sous feuillus en terrain argileux. La marge du chapeau est rougissante et les lames claires sont tachées de rose-rougeâtre. Son odeur est caractéristique lui a valu son nom !

Le benjoin est une substance aromatique et résineuse tirée d’un arbre (le styrax) poussant en Thaïlande, au Vietnam et dans les îles de Sumatra ; Il exhale une odeur agréable balsamique qui ressemble  à celle de la vanille !

 

  


*  Inocybe calamistrata (inocybe à base vert sombre) :

Assez  peu commun, il croît sous feuillus avec une prédilection pour les bouleaux , mais on le rencontre aussi sous conifères.

Il affectionne les lieux humides !  Son odeur de baume du Pérou ou de benjoin ou encore de fruit mur est assez caractéristique !

 

 
*  Inocybe de cookei (Inocybe à odeur de miel)  :

Son odeur de miel est caractéristique ; assez commun, il croît en terrain plutôt calcaire en  lisière de  feuillus

  

 

*  Inocybe corydalina (Inocybe à mamelon vert) :

Cette espèce affectionne les sols riches, frais et humides. Comme Inocybe bongardii, il a exhale une odeur de benjoin !

Le mamelon d’abord voilé, se colore en vert olive foncé avec l’âge.

 

 


*  Inocybe curvipes  (Inocybe variable) :
Espèce assez commune que l’on rencontre dans les lieux humides, sous feuillus ou dans les chemins herbeux.

 


*  Inocybe decipiens : pas d’info !

  
*  Inocybe fastigiata (Inocybe fastigié) :
Espèce commune qui croît en forêt, surtout de feuillus, en lisière, dans chemins, sur talus, etc. Odeur spermatique.

 


 

*  Inocybe fibrosa  (Inocybe fibreux) :
 Espèce rare que l’on rencontre sous conifères en zone montagneuse sur terrain calcaire .
Ce champignon figure sur une liste rouge  en Suède (sont sur liste rouge, les espèces dont l’existence ou la survie est compromise par les activités humaines !)  

 


*  
Inocybe fuscidula  (Inocybe brunâtre) :

Espèce assez commune que l’on rencontre surtout sous conifères mai également sous feuillus. L’espèce est plus courante en zone montagneuse qu’en plaine.

 

  


*  Inocybe gausapata :
 Espèce assez rare à odeur spermatique. On rencontre ce champignon en sous bois surtout de feuillus.

 


*  Inocy
ybe geophylla (Inocybe à lames terreuses) :

Cette espèce très courante exhale également une odeur spermatique. On la rencontre  sur terrain calcaire en sous bois surtout de feuillus. Il en existe plusieurs variantes.

  

 


*  Inocybe geophylla (Inocybe à lames terreuses) var. lilacina :

Outre sa couleur lilas violeté, cette variante  a un mamelon jaune !

 

 


*  Inocybe geophylla (Inocybe à lames terreuses) var violacea  :

Cette espèce  ne figure pas sur la liste publiée par la Société Mycologique de France ! Je la fais néanmoins figurer dans cet article car elle est donnée comme toxique dans l’excellent ouvrage « LE GUIDE DES CHAMPIGNONS » de Didier BORGARINO et Christian HURTADO paru chez Edisud.

 

 

 *  Inocybe geophylla (Inocybe à lames terreuses) var. lateritia  : pas d’info  ni de photo !

Inocybe glabrescens :  pas d’info ni de photo !

*  Inocybe godfrinioides :   pas d’info ni de photo !

 


*  
Inocybe haemacta   (Inocybe rouge et vert) :

Ce champignon assez rare  aime les endroits riches en matières azotées et croit sous feuillus. La chaire du chapeau comme du pied est  rosissante. Odeur nulle ou de  crottin de cheval !

 

 

*  Inocybe hirtella  (Inocybe à odeur d’amandes amères) :

Egalement assez rare, l’espèce  croit en terrain calcaire humide , sous les feuillus  en taillis et lisières. Son odeur d’amandes amères est caractéristique.

 

 


*  Inocybe incarnata :

  Ressemble à un autre inocybe : Inocybe  piriodoria (Inocybe à odeur de poire) qui comme son nom l’indique  exhale une très forte, voire entêtante odeur de poire mûre ou d’alcool de poire ! et qui croit en terrain calcaire sous feuillus et conifères.

 

*  Inocybe kuehneri  (Inocybe de KÜHNER) :

Espèce assez courante rencontrée surtout sous conifères mais parfois sous feillus.

 


*  
Inocybe lanuginosa (Inocybe laineux) :

Espèce peu commune que l’on rencontre dans des zones humides plantées de conifères.

 

 

 


*  Inocybe lucifuga  : peu d’info et pas de photo !

Le champignon représenté ci-dessous est  Inocybe eutheles !

Inocybe lucifuga lui ressemble beaucoup avec un pied un peu plus robuste et des lames olivâtres (alors que chez Inocybe  eutheles elles sont très pâles !)

  


*  Inocybe maculata (Inocybe maculé) :

Espèce commune à odeur de pain d’épices, que vous rencontrerez  plutôt sur sols frais, sous feuillus dans les allées. Il affectionne les zones de décombres à tendance calcaire !

 

  


*  Inocybe maculata forme fulva : pas d’info ni de photo sur cette forme fulva !

Inocybe  malenconii (Inocybe de MALENCON) : pas d’info ni de photo

La photo ci-dessous est celle de la variété megalospora  de Inocybe malenconii.

 


*  Inocybe mixtilis :

Champignon assez courant rencontré sous feuillus et surtout sous conifères.

 

 


*  Inocybe napipes  (Inocybe à pied bulbeux) , (Inocybe à bulbe napiforme) :

Cette espèce assez commune  à odeur spermatique ou un peu terreuse, croît  dans les bois bourbeux, les marais à sphaignes, sous feuillus et conifères. Il aime les terrains acides !

 


*  Inocybe obscura (Inocybe obscur) :  

Cette espèce à odeur spermatique assez peu commune, croît sous feuillus en terrain calcaire  humide.

 

 

 


*  Inocybe obscuroides (Inocybe faux obscur) :

Espèce assez peu commune  voire rare !!! Son odeur est également spermatique mais elle croît sous conifères.

  

 

*  Inocybe obsoleta (Inocybe fastigié) :  pas d’info !

 


 
Inocybe paludinella (Inocybe des marais) :

Ce champignon assez rare croît sous conifères ou au bord des mares  sous feuillus. Comme son nom l’indique, il affectionne les endroits humides !

 

 


*  Inocybe patouillardii (Inocybe de PATOUILLARD) :

Ce champignon, heureusement assez rare, est  très toxique !!!

Son chapeau beige clair  et ses  lames rougissent au toucher et à la manipulation.

Son odeur est fruitée et sa saveur est douce . Vous risquez de le trouver  sous feuillus en terrain calcaire surtout au printemps et en  été mais parfois en automne !

 

 


*  Inocybe personata :

Espèce rare ;  identifiable en partie grâce à son odeur de pelargoniée !  Croît sous feuillus et conifères.

  


*  Inocybe petiginosa
(Inocybe à chapeau zoné) :

Cette espèce de petite taille ( chapeau  d’1cm de diamètre – pied de 3 cm et de 2 mm de diamètre)  est assez commune et croît  sous feuillus (surtout charmille) dans les endroits  argilo-calcaires humides.

 

 

* Inocybe piriodora (Inocybe à odeur de poire) :

Peu commun, ce champignon qui comme son nom l’indique  exhale une très forte, voire entêtante odeur de poire mûre ou d’alcool de poire,  croit en terrain calcaire sous feuillus et conifères.

 

 

*  Inocybe praetervisa  (Inocybe à pied blanc) :

Cette espèce assez courante  croît sous feuillus, parfois sous conifères et affectionne les terrains calcaires.

  

 

*  Inocybe pudica (Inocybe pudique) :

Espèce peu commune à chapeau clair se tachant rapidement de rouge briqueté. Odeur légèrement spermatique. Il croît en zone humide sous feuillus et conifères.

  

 


*  Inocybe subbrunea :

Espèce  assez rare rencontrée  plutôt en zone de montagne sous conifères.

 

 


*  Inocybe subcarpta :   pas d’info !

 


*  Inocybe terrigena :  

Espèce au chapeau et au pied écailleux ; odeur terreuse. Ce champignon affectionne les endroits humides.

 


 


*  Inocybe umbratica (Inocybe sciaphile) :  

L’espèce assez rare croît surtout en région de montagne sous conifères dans des zones humides. Odeur spermatique.  (sur liste rouge en Suisse !)


 


*  Inocybe umbrina (Inocybe brun d’ombre) :

Cette espèce assez commune aime les  terrains acides et croît sous feuillius et conifères. Le bulbe de son pied « en oignon blanc » est caractéristique.

 

 


*  Inocybe xanthomelanea (Inocybe jaune noircissant) :

Assez rare, cette espèce croît  également sous feuillus et conifères mais en terrains calcaires. (sur liste rouge en Suisse !)




 

 Voilà ! c'est tout pour les Inocybes !!! Rappelez vous qu'ils sont quasiment tous toxiques !!! Alors entrainez  vous  à les reconnaître  !!!



Le prochain article abordera les  Lactarius, Lepiota, Lepista et les Leucoagaricus !!! 



 

 

Ave les Amycos !







N'ayant pu  pour des raisons techniques, contacter et demander préalablement aux auteurs l'autorisation de publication des photos parues dans cet article,  je les remercie néanmoins chaleureusement  car je suis certain  qu'ils me pardonneront ce manquement élémentaire aux bonnes manières.


 

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 17:15
LES CHAMPIGNONS TOXIQUES ….. (partie 5 / 9)

des genres  Cystolepiota, Echinoderma, Entoloma, Galerina, Gyroprous, Hebeloma , Hygrocybe et Hypholoma.

La Société Mycologique de France a édité une liste à priori non exhaustive, comportant 256 espèces toxiques regroupées en 41 genres dont certains très connus et d’autres un peu moins.
 
Les genres concernés sont :
 
Agaricus, Agrocybe, Amanita, Boletus, Chlorophyllum, Clitocybe, Collybia, Conocybe, Copelandia, Coprinus, Cortinarius, Cystolepiota, Echinoderma, Entoloma, Galerina, Gyroporus, Hebeloma, Hygrocybe, Hypholoma, Inocybe, Lactarius, Lepiota, Lepista, Leucoagaricus, Lyophyllum, Macrolepiota, Mycena, Omphalotus, Paneolus, Paxillus, Pholiotina, Psylocybe, Ramaria, Ramicola, Russula, Sarcospharea, Scleroderma, Scutiger, Stropharia, Tricholoma et Ustilago.
 
Les genres surbrillés en jaune ont été vus dans de précédents articles.
Cet article  aborde les genres Cystolepiota, Echinoderma, Entoloma, Galerina, Gyroporus, Hebeloma , Hygrocybe et Hypholoma.

 
Genre CYSTOLEPIOTA 
 Les espèces du genre ont une sporée blanche et un chapeau dont le revêtement est pruineux granuleux et parfois grossièrement hérissé.
Un caractère pour les reconnaître : le chapeau des espèces du genre émettent au froissement, un crissement caractéristique !!!
 
Le genre comporte environ 18 espèces dont une seule est toxique !  :
 
* Cystolepiota langei :   hélas ! pas d’info. ni de photo !
 
 
Genre ECHINODERMA 
 Les espèces du genre sont à sporée blanche et ont la peau du chapeau  hérissée de pointes, d’écailles pyramidales peu stables. 
 
Le genre comporte environ 8 espèces dont 4  sont toxiques !
 
 
* Echinoderma asperum  (lépiote à lames fourchues)
 
Croît de préférence sur des zones à taillis plus ou moins nitrophiles. Reconnaissable à sa chair pâle et à son odeur nauséeuse de caoutchouc !

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



* Echinoderma acutisquamosum :
pas d’info. !
 
 
 
 
 
 *  Echinoderma  friesii : pas d’info. ni de photo !
 

*  Echinoderma  hystrix :
peu d’info. et pas de  photo !
Champignon à priori assez rare, saprotrophe terricole et basophile.
 

 
Genre ENTOLOMA 
 Parmi les champignons à chair fibreuse dont le pied est nu et non séparable du chapeau, les espèces du genre Entoloma sont très polymorphes et leur systématique (voir définition de ce terme dans l’article intitulé « Base de la classification ») difficile est basée sur des caractères microscopiques (spores, tissus, cystides etc)  ! Un trait commun cependant : leur sporée roses  à brun rosacé et des spores polygonales !!!
 
Le genre comporte environ 280 espèces dont 12  sont toxiques  et une mortelle : Entoloma lividum (Entolome livide) (
voir sur le blog l’article du 3 août 2007 intitulé « Champignons mortels : les premiers à connaître ! ».
 

*  Entoloma hirtipes
 :

Assez commun sous chênes et hêtres et sous conifères en montagne, il affectionne les terrains calcaires. Odeur caractéristique de « foie de poissons »  pour certains, odeur « d’huîtres ou de mastic pour d’autres » !!!
 
 
 
 
  

*  Entoloma lividoalbum :

 On rencopntre l'espèce sous  feuillus en terrain calcicoles.
Reconnaissable à  son odeur et à sa saveur de concombre !!!
 
 
 
  

*  Entoloma mutabilipes :

Espèce assez rare qui croît de préférence dans les prairies, parfois dans les lieux herbeux des forêts. La marge de son chapeau est légèrement striée. Son pied d’abord bleu ciel devient gris avec l’âge !
 
 
 
 
  
 
*  Entoloma nidorosum (Entolome nitreux) :
 
Son chapeau est hygrophane. La  marge d’abord enroulée  devient ondulante et striée.
Son odeur nitreuse (salpêtre) à chlorée ou vaguement ammoniaquée est caractéristique. Il croît en sous bois mixtes mais principalement sous feuillus ou il affectionne la présence de hêtres pour certains auteurs et de chênes pour d’autres auteurs !
Entoloma nidorosum serait une forme de Entoloma rhodopolium ! (voir plus loin dans l’article)
 
 
 
 
 
  

*  Entoloma niphoides :
 
Champignon entièrement blanc éclatant ! Que l’on peut rencontré au printemps en lisière, dans des taillis, des haies, avec Rosacea arbusives (églantiers, aubépines, pruneliers, ) .
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



*  Entoloma nitidum
(Entolome brillant)
:

Assez rare, cette espèce est d’un  gris bleu foncé particulier, presque noir au disque (centre du chapeau). Le pied élancé, parfois torsadé, est gris bleu métallisé  plus pâle que le chapeau. On la rencontre en forêt plutôt sous conifères.
 
 
 
 
 
   

*  Entoloma queletii (Entolome de Quelet) :
 
Ce champignon assez rare croît dans les zones humides des bois  de feuillus, à terre ou sur souches moussues.
 
 
 
  
 
 

*  Entoloma rhodopolium :
 
A l’inverse de sa forme nidorosum, Entoloma rhodopolium est totalement inodore
 
 
 
 
  
 

*  Entoloma sinuatum  : pas de photo !

Peut être confondu  avec Clitocybia nebularis (Clitocybe nébuleux) et Entoloma lividum (Entolome livide) mortel !!!. Entoloma sinuatum a des lames blanches au départ et a une odeur farineuse ou alcaline.
 
                        Entoloma lividum mortel !!!
 
   
 
 
 
   
*  Entoloma turbidum :

Assez peu commune,  cette espèce croît  dans les tourbières et les marais acides, les landes tourbeuses ; on la rencontre parfois sous les bouleaux.
 
 
 
  
 
 

*  Entoloma undulatosporum !
 
Champignon peu commun qui croît sur prairies pauvres, sur sols secs dont les dunes littorales. Odeur et saveur de farine. (Pour ceux qui font de la microscopie : spores à parois très minces et à nombreuses bosses ;8 à 11 microns x 6 à 7 microns ; pas de cystides ; boucles abondantes dans l’hyménium, rares ailleurs)
 
 
 
 
 
 
 

*  Entoloma vernum (Entolome printanier) :

Espèce peu commune venant au printemps sous conifères, sur les landes ou clairières acides sous feuillus.
  
 

 

 
 
  


 








Genre GALERINA
 
 Le genre à port collybioïde ou mycenoïde, est caractérisé par un chapeau souvent hygrophane pruineux ou glabre. Nombreuses espèces dont la détermination est difficile !
Le genre comporte environ 125 espèces dont 5  sont toxiques 
et  3 sont mortelles. (voir sur le blog l’article du 3 août 2007 intitulé « Champignons mortels : les premiers à connaître ! ».
  

Mortelle : Galerina badipes 
 
 
 
  
Mortelle : Galerina marginata 
(Galère marginée)
 
Galerina marginata Mortelle à gauche et Pholiote changeante à droite (excellent comestible) Attention à la confusion fatale !!!
 
 
 
 
 
 
 
 
 



Champignons grégaires pour les 2 espèces, non cespiteux sur souches et bois surtout de conifères (mais feuillus également !) –
Rare sur bois de conifères pour Pholiote changeante !
 
  
 
 Mortelle : Galerina unicolor 
 
 
 
 
  
* Galerina cedretorum :  pas d’info ni de photo !!!
 

*  Galerina mniophila  
(Galère des Mnium) :
 
Croît dan la mousse sur terre ou sur souche dans bois mêlés.
 
 
 
 
 
 *  Galerina pumila (Galérine naine) : pas d’info !
 
 
 
 
 *  Galerina steglichii   : peu d’info et pas de photo !!!

Champignon psychotrope contenant de la psilocybine et de la psilocine.
Odeur forte, agréable de terre fraichement retournée ou celle de l’humus forestier.
 
 
*  Galerina tibicystis :  pas d’info!!!
 
 
 
 
 
 
 
 

Genre GYROPORUS  
Le genre Gyroporus est un petit genre qui ne comporte que 2 espèces  et leurs variantes : Gyroporus castaneus et Gyroporus cyanescens.
Gyroporus castaneus  et sa variété ammophilus sont toxiques toutes les 2 !
 
Gyroporus cyanescens (Bolet bleuissant) est un bon comestible mais se fait rare !
 
 Gyroporus cyanescens (Bolet bleuissant)
 
 
 
 
  
 
*  Gyroporus castaneus  (Bolet Châtain) :
 
Le Bolet Châtain peu commun,  a une chair cassante immuable (qui ne change pas de couleur). Il aime les terrains acides et croît sous conifères et feuillus , surtout sous les chênes.
 
 
 
 
 

*  Gyroporus castaneus  var. ammophilus   : pas de photo !
La variété ammophilus est plus grande avec un chapeau rose saumon.
 
 
 
Genre HEBELOMA  
Ordre des Cortinariales, famille des Cortinariaceae, les Hébélomes sont voisins des Cortinaires et constituent un ensemble homogène quant à leur silhouette et à leurs couleurs souvent beige à brunâtre et leurs lames « café au lait »
Aucune espèce du genre ne présente d’intérêt culinaire !
 
Le genre Hebeloma dont les espèces sont difficiles à identifier sans microscope,  comporte environ 90 espèces dont 7 sont toxiques .
 

 Hebeloma crustuliniforme  (Hébélome croûte de pain) :

Assez commun en automne sous feuillus et conifères. A une odeur de rave !
 
 
 
 
  

*  Hebeloma crustuliniforme  var. longicaudum : pas d’info. ni de photo !!
 
 
*  Hebeloma fastibile (Hébélome répugnant)

Odeur nauséuse ; croît sous conifères
 
 
 
 
 

*  Hebeloma favrei

Il croît dans des terrains plutot secs (meso-xérophile), le disque de son chapeau a tendance a être coloré et le bulbe de son pied est marginé.
 
 
 
 

*  Hebeloma marginatulum :
 
Il croît dans les régions alpines et ressemble  en plus petit et avec un chapeau plus bombé à l'Hébélome de Bruchet (Hebeloma repandum)
 
 
 
 
  

*  Hebeloma sinapizans  (Hébélome échaudé) :

Très commun en automne sous feuillus principalement sous les chênes. Odeur très raphanoïde ; saveur amère ! pied vite creux avec une mèche sommitale caractéristique !
 
 
 
 
  

*  Hebeloma testaceum : peu d’info. et pas de photo

Cortine sur le pied (caulinaire) et marge voilée. Odeur chocolatée caractéristique !
 
 


Genre HYGROCYBE
 Les espèces du genre sont souvent liées à des graminées. Généralement peu charnus et de couleur vive,  leurs lames sont adnées ou ascendantes , rarement décurrentes.
 
Le genre Hygrocybe comporte environ 75 à 80 espèces dont 4 sont toxiques .
 
 
*  Hygrocybe conica  (Hygrophore conique) :

Assez courant, il croît sur les pelouses et lieux gramineux . (les basides de H. conica sont bisporiques)
 
 
 
 
 *  Hygrocybe langei (Hygrocybe de Lange) :

On trouve cette espèce dans les bois mais surtout sur les prairies, landes et pelouses à tendance calcaire.
 
 
 
 
 
 
*  Hygrocybe nitrata :

Espèce relativement rare qui affectionne les bois siliceux graminéens et les pâturages de montagne. La chair mince et cassante a une odeur d’ammoniac.
 
 
 
 
  

*  Hygrocybe pseudoconica (hygrophore pseudo conique - Hygrophore noircissant) :

A les mêmes couleurs qu’Hygrocybe conica mais est de plus grande taille (chapeau de 4 à 7 cm de diamètre contre 2 à 4, et hauteur de 7 à 12 cm contre 4 à 6 cm) – (Basides en majorité tetrasporiques)
 
  Aquarelle de Chritian FRUND
 
  
 
 
 
 

Genre HYPHOLOMA 
 Champignons à marge frangée, qui poussent le plus souvent en touffes sur bois divers ou débris ligneux.
Le genre Hypholoma comporte 16 espèces dont 4 sont toxiques .
 
 
*  Hypholoma fasciculare  (Hypholome en touffes)

 Un des champignons lignicole les plus courants. Toujours en touffes (cespiteux) plus ou moins importantes, il croît sur souches et bois divers même par le sec !
 
 
 
 
 *  Hypholoma fasciculare  var. pusillum : pas de photo .

La variété pusillum de H. fasciculare  ne diffère de l’espèce que sa plus petite taille, un chapeau très mince, dont le diamètre ne dépasse généralement pas  1 cm,  et un pied très fragile.
 


*  Hypholoma marginatum
(Hypholome disséminé) :

Pousse en groupes mais n’est pas  cespiteux, sur souches ou bois pourris de conifères.
 
 
 
  

*  Hypholoma sublateritium   (Hypholome couleur de briques)
 
Espèce commune qui pousse en touffes sur bois de feuillus
 
 
 
  
  
 
 
 

Ave les Amycos !
 
Le prochain article abordera les Inocybes !!! et il y en au moins 45 de toxiques !!!
 



N'ayant pu  pour des raisons techniques, contacter et demander préalablement aux auteurs l'autorisation de publication des photos parues dans cet article,  je les remercie néanmoins chaleureusement  car je suis certain  qu'ils me pardonneront ce manquement élémentaire aux bonnes manières.


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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 16:00
LES CHAMPIGNONS TOXIQUES ….. (partie 4 / 9)
  (du genre Cortinarius)
 
La Société Mycologique de France a édité une liste à priori non exhaustive, comportant 256 espèces toxiques regroupées en 41 genres dont certains très connus et d’autres un peu moins.
 
Les genres concernés sont :
 
Agaricus, Agrocybe, Amanita, Boletus, Chlorophyllum, Clitocybe, Collybia, Conocybe, Copelandia, Coprinus, Cortinarius, Cystolepiota, Entoloma, Galerina, Gyroporus, Hebeloma, Hygrocybe, Hypholoma, Inocybe, Lactarius, Lepiota, Lepista, Leucoagaricus, Lyophyllum, Macrolepiota, Mycena, Omphalotus, Paneolus, Paxillus, Pholiotina, Psylocybe, Ramaria, Ramicola, Russula, Sarcospharea, Scleroderma, Scutiger, Stropharia, Tricholoma et Ustilago.

Les genres surbrillés en jaune ont été vus dans de précédents articles. Cet article  aborde le genre  Cortinarius
 
Genre CORTINARIUS 
La sporée rouille et la présence d’une cortine, caractérisent assez bien les espèces du genre.
Le genre comporte de 500 à  2500 espèces selon les auteurs (compte tenu des doublons, synonymes, etc …,  on doit à mon avis être plus près des 500 que des 2500) !!!! dont 31 sont toxiques et 8 mortelles (voir sur le blog l’article du 3 août 2007 intitulé « Champignons mortels : les premiers à connaître ! ».

Autant ce groupe est intéressant pour les mycologues compte tenu de sa diversité autant il est dangereux et inintéressant pour les mycophages ! Car outre les 8 espèces mortelles et les 31 toxiques qu’il regroupe, le genre ne comporte en effet  qu’un seul comestible : Cortinarius praestans.
 Donc méfiance, méfiance avec les cortinaires !
 
Le seul comestible : Cortinarius praestans (cortinaire remarquable)
 Cortinarius-praestans.jpg
 
    
 

* Cortinarius anthracinus
Espèce assez rare qui croît en forêt dans les endroits humides.
  Cortinarius-anthracinus.jpg
 
 
  
 

* Cortinarius aureifolius pas de photo !
Espèce rare décrite pour la première fois  en 1885 par C.H. PECK. C’est un Cortinaire aux teintes claires appartenant au sous genre Dermocybe. Son pied est jaunâtre avec dans la partie basse, un voile fibrilleux orange à orange-brunâtre.   Cortinarus aureifolius  serait présent dans les forêts de pins sablonneuses  du sud de la Suède. Il serait plus répandu en Amérique du nord d’où il serai originaire.
 
 
* Cortinarius bolaris (Cortinaire à écailles rouges) :
 Espèce peu commune qui croît sous chênes et hêtres.
 
 Cortinarius-bolaris--yd-_2-copie-1.jpg
 
 
  
 

* Cortinarius callisteus (Cortinaire à odeur de fumée de locomotive) :
L’espèce, peu commune, croît sous les conifères. Cortinarius callisteus est reconnaissable   à l’odeur caractéristique de la fumée de locomotive ! Mais, comme dans la chanson, odeur « …que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître …. »
 
  Cortinarius-callisteus.jpg
 
 
   
   
 
 

* Cortinarius cedretorum :
 Quand il est jeune, son chapeau est jaune ,ses lames sont jaune verdâtre ; avec le temps le chapeau prends des tons rouge orangé. Le pied a souvent des reflets bleuâtres. Cortinarius cedretorum est fréquemment confondu avec Cortinarius elegantissimus (voir plus loin dans l’article) qui a cependant des spores plus grandes.
 
  Cortinarius-cedretorum.jpg


 
 

* Cortinarius cinnabarinus (Cortinaire rouge cinabre) :
 Espèce assez rare à odeur raphanoïde. Croît sous feuillus et particulièrement sous les hêtres.
 
 Cortinarius-cinnabarinus.jpg
 
 
  
 

* Cortinarius cinnamofulvus  : pas d’info. ni de photo !
  
   
* Cortinarius cinnamomeobadius var.meridionalis : pas d’info ni de photo !
 Doit être très proche de Cortinarius cinnamomeolbadius photo ci-dessous.

  
* Cortinarius cinnamomeofulvus : pas d’info ni de photo ! 
 
 
* Cortinarius cinnamomeoluteus (Cortinaire jaune cannelle) :
Croît surtout sous conifères mais parfois sous feuillus. Odeur iodée à raphanoïde (odeur de rave ou de radis !).
 
 Cortinarius-cinnamomeoluteus.jpg
 
 
 
  
 
* Cortinarius cinnamomeus(Cortinaire à lames cannelle)     
 On trouve cette espèce dans les bois de feuillus et de conifères. Il affectionne les terrains acides et humides. Reconnaissable à son odeur iodée et raphanoïde !
 
 Cortinarius-cinnamomeus.jpg
 
  
 

* Cortinarius cinnamomeus var.croceiofolius : pas d’info ni de photo !

 
* Cortinarius claroflavus  : photo de gauche
A une odeur faible. Chapeau jaune pâle ocracé, floconneux. Chair blanche dans le chapeau et jaune dans le pied ; il peut être confondu avec Cortinarius  splendens (Cortinaire resplendissant – photo de droite - Mortel !) visqueux à l'humidité, de couleur jaune soufre se tachant d'ocre à brun, surtout vers le centre.
 
 Cortinarius-claroflavus.jpgCortinarius-splendens.jpg
 
 
 
 
 













* Cortinarius croceus
(Cortinaire safran) :
Croît surtout sous conifères. Espèce assez commune à chair jaune, à odeur d’iodoforme et de saveur amarescente (amer à la mastication !)
 
 Cortinarius-croceus.jpg
 
  
 

* Cortinarius elegantissimus (Cortinaire très élégant) :   
 Un des plus jolis cortinaires ! Il  croît surtout sous les hêtres (fagus) sur terrain calcaires et il aime la chaleur !
 
 Cortinarius-elegantissimus--DS-.jpgCortinarius-elegantissimus--JJW-.jpg
 
   











* Cortinarius flavescentium :  
pas d'info ni de photo !
 
  
* Cortinarius fulvaureus pas d’info ni de photo !
 
 
* Cortinarius gentilis :
Espèce hygrophile , Cortinarius gentilis est un champignon élancé qui  a des lames épaisses et très espacées.
 
 cortinarius-gentilis.jpg
 
  
 
* Cortinarius infractus :
 Croît en forêts. Saveur très amère.
 
  Cortinarius-infractus.jpgCortinarius-infractus-1.jpg
 
 
 
   
 









* Cortinarius infractus f. subhygrophaneus :
peu d’info., pas de photo !
 Espèce assez rare qui a tendance à croître dans forêts de feuillus et de conifères en régions montagneuses, plutôt nordiques.
 
  

* Cortinarius malicorius (Cortinaire à chair olive) :
 Cortinarius malicorius se caractérise par une chair olive et une odeur plus ou moins aromatique ! Il croît préférentiellement sous les épiceas en zone humide et sous les aulnes dans les régions submontagneuses.
 
 Cortinarius-malicorius.jpg
 
  
 
 Cortinarius palustris    (Cortinaire des marais) :
Espèce assez rare dont les lames sont franchement olive et dont le pied est guirlandé de brun rouillé !
 
 Cortinarius-palustris.jpg
 
 
 
  

* Cortinarius pavonius  : pas de photo !
 Cortinarius pavonius est caractérisé par un chapeau  écailleux de rouge cuivré et des lames ….violettes !!!
 
 
* Cortinarius phoeniceus  (Cortinaire de Phénicie) :
 Croît de préférence sous pins et bouleaux. Ce champignon assez rare a une odeur caractéristique raphanoïde.
 
 Cortinarius-phoeniceus-1.jpgCortinarius-phoeniceus-am--2.jpg
 
 
 
  
 
 








* Cortinarius rubicundulus
(Cortinaire rubicond) :
Croît sous feuillus préférentiellement dans terrains acides.
 
 Cortinarius-rubicundulus.jpg
 
 
* Cortinarius rufoolivaceus (Cortinaire roux olivacé) :
 Espèce à tendance calcicole ; croît surtout sous les chênes et les hêtres.
 
 
 
 
   

* Cortinarius splendens (Cortinaire splendide) :
Réputé MORTEL selon Régis COURTECUISSE !
Espèce également à tendance calcicole ; croît surtout sous les hêtres
 
 
 
 
  
 

* Cortinarius tophaceoides : pas de photo !
 Espèce rencontrée sous conifères. Le chapeau est presque lisse, jaune orangé brunâtre, les lames sont brun rouillé. Le pied est rougeâtre à la base. Sa chair blanche a une odeur rappelant celle de la pomme !
 
 
* Cortinarius tophaceus :  pas de photo !! 


* Cortinarius tophaceus  var. redimitus: pas de photo !!
 Ces 2 espèces à priori très voisines ; elles croissent sous les feuillus et ont une chair blanche ou pâle. Le chapeau de Cortinarius tophaceus  est furfuracé (c'est-à-dire couvert de petits grains semblables à de la poussière de son !). Il a une odeur de rave.
 
 
Les 3 espèces de Cortinaires qui suivent ne figurent pas sur la liste publiée par la Société Mycologique de France !
Je les fais figurer dans cet article car elles sont données comme toxiques dans l’excellent ouvrage « LE GUIDE DES CHAMPIGNONS » de Didier BORGARINO et Christian HURTADO paru chez Edisud.
 
 
* Cortinarius purparascens  (Cortinaire purpurescent) :
 Cette espèce assez commune croît sous conifères.
 
 Cortinarius-parparascens.jpg
 
 
  

* Cortinarius sanguineus (Cortinaire sanguin) :
 Ce Cortinaire est très toxique ; peu commun,il croît surtout sous les épicéas et les sapins dans des lieux humides, des tourbières à sphaignes (mousses des marais).
 
 Cortinarius-sanguineus.jpg
 
 
 
 * Cortinarius azureovelatus var. subcaligatus (Cortinaire bleu et voilé) :
 Peu commun, il croît sous feuillus et conifères.
 
 Cortinarius--azur-ovelatus.jpg
 
 
  
 



Dans un prochain article je présenterai  les toxiques du genre 
Cystolepiota, Echinoderma, Entoloma, Galerina, Gyroporus,  Hygrocibe  et Hypholoma !!! 

Ave les Amycos !










N'ayant pu  pour des raisons techniques, contacter et demander préalablement aux auteurs l'autorisation de publication des photos parues dans cet article,  je les remercie néanmoins chaleureusement  car je suis certain  qu'ils me pardonneront ce manquement élémentaire aux bonnes manières.



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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 12:26
LES CHAMPIGNONS TOXIQUES ….. (partie 3 / 9)
   (du genre Collybia, Conocybe, Copelandia et Coprinus )
 
La Société Mycologique de France a édité une liste à priori non exhaustive, comportant 256 espèces toxiques regroupées en 41 genres dont certains très connus et d’autres un peu moins.
 
Les genres concernés sont :
 
Agaricus, Agrocybe, Amanita, Boletus, Chlorophyllum, Clitocybe, Collybia, Conocybe, Copelandia, Coprinus, Cortinarius, Cystolepiota, Entoloma, Galerina, Gyroporus, Hebeloma, Hygrocybe, Hypholoma, Inocybe, Lactarius, Lepiota, Lepista, Leucoagaricus, Lyophyllum, Macrolepiota, Mycena, Omphalotus, Paneolus, Paxillus, Pholiotina, Psylocybe, Ramaria, Ramicola, Russula, Sarcospharea, Scleroderma, Scutiger, Stropharia, Tricholoma et Ustilago.

Les genres surbrillés en jaune ont été vus dans de précédents articles. Cet article  aborde les genres
Collybia, Conocybe, Copelandia, et Coprinus.

Genre COLLYBIA 
 
Généralement à chapeau fibrilleux ou soyeux, les espèces du genre ont une chair élastique qui, après dessiccation, ne reprend pas sa forme initiale en présence d’eau.
Le genre Collybia comporte environ 40 espèces dont  une seule serait toxique !
Régis COUTECUISSE et  Bernard DUHEM précisent néanmoins dans leur ouvrage « Guide des champignons de France et d’Europe », qu’un certain nombre d’espèces rangées dans des sous-genres de Collybia sont non comestibles ou toxiques.
 
* Collybia oreadoides
 Collybia-oreadoides.JPG
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Genre CONOCYBE 

 Champignons à chapeau conique ou en dé,
 Le genre Conocybe regroupe environ 70 espèces dont une donnée comme toxique par la SMF.
  
* Conocybe cyanopus :   pas de photo !
 
Espèce rare rencontrée   dans les régions du nord de l’Europe et en Amérique du nord.
C’est un champignon hallucinogène (contenant de 0,5 à 1% de psylocybine).
Il a  un chapeau conique  (convexe quand il est  ouvert), de couleur ocre à brun cannelle, s’éclaircissant par le sec. Il fait généralement moins de 25 mm de diamètre, sa marge est striée, il est  lisse et souvent orné de restes fibreux du voile partiel. Les lames sont adnées et serrées, brun cannelle avec le bord blanchâtre près de la marge, brunissant avec l’âge. Le stipe de 2 à 4 cm de hauteur et de 1 à 1,5 mm de diamètre est sans anneau,  régulier, lisse,  fragile et souvent renflé à la base, blanchâtre souvent teinté de bleu à la base et fauve brunâtre en haut.
 
 
  
Genre COPELANDIA 
 
* Copelandia cyanescens (Panéole bleuissant): 
 
Baptisé Panéole bleuissant, du fait qu'il bleuit lorsqu'on le froisse, le Copelandia cyanescens ou Panaeolus cyanescens est un champignon connu pour ses effets  anxiolytiques et hallucinogènes .
C’est un champignon rare qui aime la chaleur et qui pousse sur les excréments, dans les prairies fumées.
 Pour la petite histoire :
À la suite d’une intoxication collective de tous les membres d’une famille en Alpes-Maritimes, Roger Heim (célèbre mycologue !) est allé ramasser les champignons sur place, il a trouvé des spécimens sur du fumier provenant de l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer qui est fréquenté par des chevaux originaires d’Amérique du Sud. Ces champignons ont subit une chromatographie qui a mis en évidence la psilocybine.
 Copelandia-cyanescens-2.jpg
 
   
 
 

Genre COPRINUS 
 
Souvent peu charnus les espèces du genre s’abiment très vite ! On les reconnaît aisément à leur chapeau ovoïde et à des lames qui noircissent rapidement pour devenir souvent déliquescentes.
Sur environ 200 espèces, la plupart sont sans intérêt  alimentaire,  5 sont toxiques et une seule est comestible très jeune : Coprinus comatus (Coprin chevelu) – photo ci-dessous.
 Coprinus-comatus.jpg
 
 
   
 
 

* Coprinus acaminatus : 

Ressemble à Coprinus atramentarius (photo de droite); il s’en distingue par un mammelon proéminent.
 coprinus-acuminatus--yd-.jpgCoprinus-atramentarius.jpg
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 



* Coprinus alopecia 
 
Ressemble également beaucoup à Coprinus atramentarius ; il s’en distingue par un chapeau fibrillo-soyeux et un  pied radicant (et des spores différentes !).
 Coprinus-alopecia.jpg
 
 
 
 
  

* Coprinus atramentarius (Coprin noir d’encre)
 
L’espéce occasionne des troubles sévères en cas de consommation d’alcool simultanément ou dans les jours qui suivent !!!
 Coprinus-atramentarius-copie-1.jpg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
* Coprinus micaceus (Coprin micacé) :
 
Très commun en touffes, sur souches ou bois pourri de feuillus.
 Coprinus-micaceus.jpg
 
 
  
  

Coprinus romagnesianus (Coprin squamuleux) :
 
C’est la variété squamosus de Coprinus atramentarius.
 Une astuce pour le reconnaître : il exhale une odeur faiblement bitumeuse !
 
 Coprinus-romagnesianus--1.jpgCoprinus-romagnesianus--2.jpg















Dans un prochain article je présenterai  les toxiques du genre  Cortinarius !!! et il y en a beaucoup !!!

Ave les Amycos !




N'ayant pu  pour des raisons techniques, contacter et demander préalablement aux auteurs l'autorisation de publication des photos parues dans cet article,  je les remercie néanmoins chaleureusement  car je suis
certain  qu'ils me pardonneront ce manquement élémentaire aux bonnes manières.


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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 15:16
LES CHAMPIGNONS TOXIQUES ….. (partie 2 / 9)
   (du genre Boletus, Chlorophyllum,  et Clitocybe)
 
La Société Mycologique de France a édité une liste à priori non exhaustive, comportant 256 espèces toxiques regroupées en 41 genres dont certains très connus et d’autres un peu moins.
 
Les genres concernés sont :
 
Agaricus, Agrocybe, Amanita, Boletus, Chlorophyllum, Clitocybe, Collybia, Conocybe, Copelandia, Coprinus, Cortinarius, Cystolepiota, Entoloma, Galerina, Gyroporus, Hebeloma, Hygrocybe, Hypholoma, Inocybe, Lactarius, Lepiota, Lepista, Leucoagaricus, Lyophyllum, Macrolepiota, Mycena, Omphalotus, Paneolus, Paxillus, Pholiotina, Psylocybe, Ramaria, Ramicola, Russula, Sarcospharea, Scleroderma, Scutiger, Stropharia, Tricholoma et Ustilago.

Les genres surbrillés en jaune ont été vus dans un précédent article. Cet article va aborder les genres
Boletus, Chlorophyllum et Clitocybe
 
 
Genre BOLETUS 

Attention !!!
Tous les champignons à « tubes » ne sont pas du genre Boletus !
Exemples : le Bolet bai appartient au genre Xerocomus, le Bolet rude et le Bolet orangé au genre Leccinum, le Bolet des bouviers au genre Suillus, etc.
 Le Genre Boletus proprement dit regroupe une cinquantaine d’espèces dont une toxique.

 * Boletus satanas (Bolet satan)
Boletus-satanas.jpg
Ceci étant, je me permet d'attirer votre attention sur l'existence d'un article intitulé : "Les Bolets : comestibilité  et toxicité", écrit par Gilbert LANNOY, membre eminent de la Société Mycologique du Nord de la France, paru en 1999
  dans le N° 65 Fasc. 1 du Bulletin  Semestriel de la dite Société.
Les résultats qui y sont publiés découlent d'un important travail de compilation et d'enquêtes menées auprès de centres anti-poisons (CAP). Les intoxications par les bolets ont porté sur 5 années.
On prend conscience au fil de cette lecture que bien d'autres bolets que Boletus satanas doivent être déconseillés à la consommation.
NB. Les causes d'intoxication n'ont pas été systématiquement recherchées ou n'ont pas été trouvées. Dans certains cas, il se peut que les intoxications ne soient pas à imputer aux bolets eux-mêmes mais à leur pollution par herbicides, pesticides ou métaux lourds.
Un certain nombre de Bolets sont signalés toxiques consommés crus ou cuits (exemple : Boletus erythropus (Bolet à pied rouge) : 5 cas dont 4 après ingestion de champignons crus, Boletus luridus (Bolet blafard) : 3 cas, Boletus satanas (Bolet satan) : 108 cas en 5 ans, Boletus pulchrotinctus (Bolet teinté de rose) : signalé très suspect, voire très toxique, Boletus rhodoxanthus (Bolet rose et jaune) : toxicité certaine cru, douteuse après cuisson,  etc, etc …)
D’autres encore, sont signalés laxatifs consommés crus ou cuits (par exemple : Suillus luteus (Nonette voilée): 1 cas , Xerocomus badius (Bolet bai) : 1 cas , Xerocomus chrysenteron (Bolet à chair jaune) : 1 cas, etc, etc … )
 … Donc, prudence. Même avec des bolets !!! 


Genre CHLOROPHYLLUM

Le genre Chlorophyllum ne comporte qu’une espèce ! et elle est toxique !!!
Pour la petite histoire il faut savoir que c’est une espèce exotique rare que l’on peut rencontrer dans des serres. Ce champignon est responsable d’intoxication de métropolitains séjournant en région tropicale  à cause de sa ressemblance avec Lepiota rhacodes !
 
* Chlorophyllum molybdites
Chlorophyllum-molybdites-mgw-.jpg

 
 
Genre CLITOCYBE 

Très caractéristiques avec leur silhouette en entonnoir et des lames décurrentes ils sont pour la plupart sans intérêt pour la « casserole »
Le genre Clitocybe   comporte environ 150 à 160 espèces dont 25 sont toxiques à très toxiques comme les Clitocybes blancs.
 
 
* Clitocybe alnetorum : pas d’info !!!
  Clitocybe-alnetorum--RP-.jpgPhoto Rémy PEAN
 
 
 
* Clitocybe amoenolens
 Commentaires de Pierre-Arthur MOREAU : « Espèce toxique, à syndrome acromélalgien (paresthésies, oedèmes, rougeurs des extrémités, crises paroxystiques). Il s’agit d’intoxications non mortelles mais extrêmement douloureuses, pouvant durer plusieurs mois. Jusqu’alors (2000), seul un champignon japonais, Clitocybe acromelalga Ichimura, était connu comme responsables de tels symptômes. Cette espèce est un sosie presque parfait (mais à forte odeur aromatique) d’une espèce comestible, Lepista gilva (Fr.) Sing. (clitocybe givré), à odeur faible. Il possède également une ressemblance avec Lepista inversa (clitocybe renversé), avec lequel il avait été confondu lors d’intoxications en Maurienne. C. amoenolens semble écologiquement bien circonscrit, limité aux fonds de vallées sèches et aux versants sud de l’étage montagnard des Alpes calcaires ; la vallée de la Maurienne, autour de Lanslebourg (où il est abondant sous mélèzes du 15 août au 15 septembre) représente actuellement sa limite septentrionale. Il est connu des Hautes-Alpes, des Alpes Maritimes, des Abruzzes (Italie) et du moyen-Atlas.
 Citocybe-amoenolens.jpg
 
   
 
* Clitocybe dealbata (clitocybe blanchi) photo ci dessous à droite
et sa * variété augeana :  pas  de photo !!! 
 clitocybe-dealbata-2.jpg
Les 2 formes sont très toxiques !!!
La variété augeana est une espèce luxuriante qui vient sur des lieux fumés 
 








* Clitocybe dealbata variété
minor : pas de photo !!!
Cette variété est plus gracile, un peu omphaloïde et vient dans des taillis.
 
* Clitocybe dealbata variété paludosa :  pas d’info ni de photo !!!
 
  



 
* Clitocybe  candicans (Clitocybe blanc) photo    clitocybe-candicans.jpg
Vient sur pelouses et endroits herbeux. Très toxique !!!
 
 
* Clitocybe dryadicola : pas de photo !!!
Espèce assez proche de Clitocybe candicans qui  croît dans les alpes .
 
 
 
 
 
 
 






* Clitocybe cerussata
(Clitocybe cérusé)
Egalement très toxique ! Vient en forêt de conifères ou en lisières.
clitocybe-cerussata.jpg
 
 
 
 









* Clitocybe diatreta
(Clitocybe saumoné)
Vient en forêt.
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* Clitocybe graminicola (Clitocybe graminicole)     photo ci-dessous          

et  * Clitocybe ericetorum
(pas de photo)
Le premier vient sur les pelouses et lieux gramineux ; à peine hygrophane ;  le second   qui lui ressemble, a des lames plus espacées !
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                                                                                 Clitocybe graminicola
 
 
  
 
  
 * Clitocybe  festiva   :    Pas d’info !
 
                                                     Clitocybe festivoides = C. festiva ?
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* Clitocybe fragrans
(Clitocybe parfumé)
Vient sous feuillus. Reconnaissable à son odeur d’anis pure !
clitocybe-fragrans--YD--copie-1.jpg 
 
 
 
* Clitocybe gracilipes :  pas d’info ni photo !!!
Espèce non sylvatique qui croît dans dryadaies.
 
* Clitocybe gyrans :  pas de photo !!!
Vient sur les prairies subalpines et lieux gramineux ; à peine hygrophane .
 
* Clitocybe  nivea :  pas d’info ni de photo !!!
 
* Clitocybe  nuoljae : pas d’info ni de photo !!!
 Espèce à chapeau chocolat foncé, lames pâles ; croît dans les alpes; aime les endroits calcaires et humides.
 
 
* Clitocybe phaeophtalma (clitocybe à odeur de poulailler)
Croît sur feuilles ou sur aiguilles. Reconnaissable à sa forte odeur de poulailler !
  Clitocybe-phaeophtalma.jpg
 
 
 
 
 
 
 
* Clitocybe phyllophila  (Clitocybe des feuilles)  
Blanc givré marbré de beige avec l’âge, odeur arômatique ; croît dans les bois de feuillus.
Très toxique
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* Clitocybe
phyllophila  variété ornamentalis (pas de photo)
La  variété ornamentalis de C. phyllophila ressemble à un Clitocybe odora (photo ci contre) totalement décoloré ! Il en a également l’odeur caractéristique (celle de l’anis).
 
  
 
* Clitocybe rivulosa
 Ressemble beaucoup à Clitocybe dealbata mais en diffère par une marge garnie de petites craquelures et des lames un peu plus décurrentes .
  Clitocybe-RIVULOSA-1.jpgClitocybe-RIVULOSA-2.jpg
 
 
 











* Clitocybe rivulosa var. gracilis
 : pas d’info ni de photo !!!
 
 
* Clitocybe tornata   :  pas de photo !!
Chapeau de 4 à 5 cm de diamètre, blanc au départ, mamelonné puis déprimé, glacé à disque brunâtre à la fin. lames adnées ou peu décurrentes,
L’espèce croît sous les conifères.
 
  * Clitocybe tuba   :  pas de photo !!
Chapeau blanc pur 4 à 6 cm de diamètre, lames décurrentes serrées. Stipe sillonné, muni de poils raides à la base. L’espèce croît sous les conifères.  

                                                         ***************************************

Dans un prochain article je présenterai  les toxiques du genre  Collybia, Conocybe, Copelandia et Coprinus !!!

Ave les Amycos !
 
  N'ayant pu  pour des raisons techniques, contacter et demander préalablement aux auteurs l'autorisation de publication des photos parues dans cet article,  je les remercie néanmoins chaleureusement  car je suis certain  qu'ils me pardonneront ce manquement élémentaire aux bonnes manières.

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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 09:40
LES CHAMPIGNONS TOXIQUES ….. 
(du genre Agaricus, Agrocybe et Amanita)
 
Dans un article du 30 août 2007 consacré aux champignons mortels j’ai souligné la  nécessité  d’apprendre à les reconnaître en premier.
Mais il y a aussi des champignons toxiques qui, bien que non mortels, peuvent provoquer des intoxications parfois très graves et il est donc également nécessaire d'apprendre à les reconnaitre.
Avant de présenter ces nombreuses espèces dangereuses dans une série d'articles, car la liste est longue !!!, je voudrais rappeler une nouvelle fois quelques conseils fondamentaux :
 Tout d’abord, ne vous fiez pas à la consultation d'un livre : il est illusoire et dangereux de vouloir déterminer un champignon à l'aide de quelques photos. Le seul moyen de distinguer les champignons toxiques des champignons comestibles est d'avoir des connaissances précises sur les caractères distinctifs des différentes espèces. Participer aux activités d'un cercle de mycologie vous permettra au contact de personnes compétentes , au fil des promenades, des expositions et des séances d'identification, d'acquérir de bonnes connaissances de base.
Ensuite, ne consommez que les champignons que vous êtes  capable d'identifier avec précision  et certitude aux différents stades de leur développement.
Il faut aussi examiner les champignons de votre récolte  un par un : il suffit de quelques exemplaires toxiques égarés dans un panier de comestibles pour entraîner une intoxication.
Ne recoltez que des champignons sains, pas trop âgés. Ne cueillez pas d'exemplaires véreux, détrempés ou saisis par le gel : des champignons habituellement comestibles peuvent devenir toxiques une fois vieillis ou gelés (problème de décomposition de la chair du champignon).
Pour la cueillette, n’utilisez que des récipients aérés (paniers). Les champignons sont des aliments très fragiles, facilement contaminés par des bactéries. N'utiliser pas de sacs en plastique : les champignons s'y altèrent rapidement et deviennent inconsommables.
Séparez les champignons non identifiés de ceux à consommer, utilisez des paniers différents. Si vous ramassez des champignons que vous  ne connaissez pas encore, il ne faut pas les couper mais les sortir du sol en entier en tournant, tout en évitant de détruire le mycélium. Présentez les à des personnes compétentes (mycologues) qui les identifieront.
A la maison, conservez les champignons dans un endroit frais et aéré sans les entasser. Gardez les seulement pendant un temps limité.
Les champignons sont en général difficiles à digérer, il est recommandé de les découper finement, de bien les cuire (1/4 d'heure au moins, 30 minutes pour les espèces à ne pas consommer crues) et de bien les mâcher, ne jamais en manger de grandes quantités. Et bien sur pour terminer ces recommandations, attention aux espèces comestibles cuites qui sont toxiques crues (morille, Amanite rougissante, etc...).
 Liste des champignons toxiques
 
La Société Mycologique de France a édité une liste à priori non exhaustive, comportant 256 espèces toxiques regroupées en 41 genres dont certains très connus et d’autres un peu moins.
 
Les genres concernés sont :
 
Agaricus, Agrocybe, Amanita, Boletus, Chlorophyllum, Clitocybe, Collybia, Conocybe, Copelandia, Coprinus, Cortinarius, Cystolepiota, Entoloma, Galerina, Gyroporus, Hebeloma, Hygrocybe,Hypholoma, Inocybe, Lactarius, Lepiota, Lepista, Leucoagaricus, Lyophyllum, Macrolepiota, Mycena, Omphalotus, Paneolus, Paxillus, Pholiotina, Psylocybe, Ramaria, Ramicola, Russula, Sarcospharea, Scleroderma, Scutiger, Stropharia, Tricholoma et Ustilago.
 
 Je vais dans cet article et ceux qui suivront, donner pour chaque genre, quelques informations sommaires sur les espèces concernées. Je signale dores et déja au lecteur que je n'ai pas d'information pour toutes les espèces et que dans tous les cas il est indispensable de complèter les informations données dans cet article , par la lecture d'ouvrages mycologiques.
 
 
Genre AGARICUS 

Champignons-de-pariss.jpgA priori, peu de danger avec les espèces du genre dont la plus connue est peut-être l’Agaricus bisporus (champignon de Paris ! photo de dr.) mais à signaler néanmoins pour le genre,  la présence en quantité variable selon les espèces, d’une molécule pouvant faire craindre une toxicité à long terme. Par ailleurs, à signaler également que les espèces ayant une tendance au jaunissement dont certaines réputées comestibles, sont les plus sensibles à la pollution par les métaux lourds ! donc consommer avec modération ! Même et y compris « les rosés des prés » !!!
 
Le genre Agaricus compte une centaine d’espèces dont 8 toxiques :



 *  Agaricus alessii, (pas d’info ni de photo !!!)
 

*  Agaricus phaeolepidotus (Agaric à écailles sombres - ressemble beaucoup à Agaricus silvaticus !)

Agaricus-phaeolepidotus.jpgCroît sous feuillus  et a une odeur rappelant l’iode ou l’encre !
 
 
 








* Agaricus praeclaresquamosus
(Agaric pintade à gauche)  et sa variété terricolor (plus sombre à droite).
Croît sous feuillus  très souvent sur des décombres.

Agaricus-phaelepidotus.jpgAgaricus-praeclaresquamosus-var-terricolor.jpg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 






* Agaricus romagnesii
(Agaric radicant) toxique ou fortement indigeste.
On le trouve dans les parcs, sur les pelouses urbaines et les jachères.
 Agaricus-romagnesii.jpg
 
  
 
 
* Agaricus velenovskyi  (pas de photo) : très proche de Agaricus phaeolepidotus cité plus haut, mais avec des squamules noircissantes !
 
 
 
 * Agaricus xanthoderma (Agaric jaunissant) et ses variétés lepiotoides et meleagroides
Sa chair est très jaunissante, il a lui aussi une odeur rappelant l’iode ou l’encre ! et il croî tde préférence dans les prairies et en lisière de bois ; lui aussi à tendance à croître sur des décombres.
  Agaricus-xanthoderma.jpg
 
  
  Genre AGROCYBE
Le genre Agrocybe compte environ 35 espèces dont 2 toxiques :
 
* Agrocybe molesta (Agrocybe dur)   et  sa variété xanthophylla
L’espèce molesta (photo) a des lames peu serrées gris lilacin pâle au début puis brunâtres avec l’âge tandis que la variété xanthophylla a les lames jaunes durant la jeunesse.
Agrocybe-molesta.jpg





Genre AMANITA
Le genre Amanita comporte les espèces qui occasionnent en France l’essentiel des décès et intoxications liés à la consommation de champignons.
Sur 70 à 75  espèces que regroupe le genre, 8 sont mortelles (voir su le blog l'article du 3 août 2007 intitulé "Champignons mortels : les premiers à connaitre !" et 12 sont toxiques :
 
* Amanita amici (pas de photo) est une forme plus tardive, plus grande, plus sombre, à flocons grisâtres de
 * Amanita junquillea (=  Amanita gemmata) dont la toxicité est inconstante
 Amanita-junquillea.jpg
 
 
 
* Amanita echinocephala
 Amanita-echinocephala.jpg
 
 
  
* Amanita emilii (pas de photo)  : chapeau fauve chamois souvent pelucheux.
 
* Amanita junquillea (Amanite jonquille)
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* Amanita muscaria (Amanite tue-mouches) ,
 Amanita-muscaria.jpg
 
 
 
 
 
 
 * La forme aureola (pas de photo)  de Amanita muscaria ; plus grêle, hygrophile à chapeau orangé subnu ; volve presque submembraneuse.
 
* La variété formosa (pas de photo) de Amanita muscaria ; à voile jaune (anneau, flocons du chapeau et bulbe) ; pâlit rapidement !!!
 
*Amanita ovoidea variété proxima  (pas de photo)  ; plus élancée que A. ovoidea (photo), elle possède un anneau moins crèmeux et une volve rousse.
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 Amanita ovoïdea (Amanite ovoïde)
 
 
 
* Amanita pantherina (Amanite panthère) :
 
 Amanita-pantherina.jpg
 
 
* Amanita pantherina forme abietum (pas de photo); sombre et charnue à flocons sales un peu confluents; sa marge est peu striée; elle croit en montagne sous conifères.
 
* Amanita pseudorubescens  ( pas d’info ni de photo !!!)
 
 
* Amanita regalis (pas de photo) ressemble à A. muscaria mais est plus robuste, rouge sombre à brunâtre et croît dans le Nord et en zones montagneuses.

                                                                  ***************************************

Dans un prochain article je présenterai  les toxiques du genre  Boletus (et là, je vous promets quelques surprises !), Chlorophyllum et Clitocybe !!!

Ave les Amycos !
 
N'ayant pu  pour des raisons techniques, contacter et demander préalablement aux auteurs l'autorisation de publication des photos parues dans cet article,  je les remercie néanmoins chaleureusement  car je suis certain  qu'ils me pardonneront ce manquement élémentaire aux bonnes manières.
 
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