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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 11:01

Les mycorhizes outil d’agriculture durable ?

 

[ 30/10/2008 11:32 ] La conférence "Les mycorhizes : une révolution verte" aura lieu à l’ISA, 48 boulevard Vauban à Lille, le mercredi 19 novembre de 18h15 à 19h30 pour tous publics.

 

La conférencière sera Yolande Dalpé, docteur de l’Université Paul Sabatier de Toulouse, chercheur au Centre canadien de Recherche de l’Est sur les Céréales et Oléagineux (CRECO), spécialisée en systématique des champignons mycorhiziens . Elle dispose d’une expertise mondiale sur cette problématique. A fois mycologue et phytopathologiste, cette chercheure exposera les différents types de plantes et de champignons concernés. Elle expliquera le fonctionnement des mycorhizes ainsi que les applications possibles en termes de fertilisation, de rendements et de protection des plantes.
 

Pourquoi des plantes paraissent-elles parfois mieux se développer que d’autres ? Pourquoi paraissent-elles mieux nourries et moins malades sans aucune intervention de l’homme ?

Les mycorhizes sont le résultat de l’association symbiotique entre des champignons (myco) et les racines (rhiza) des plantes. Leur découverte est assez récente puisqu’il a fallut attendre la fin du 19ème siècle pour leur mise en évidence en Allemagne puis en France. Pourtant, il semble que les mycorhizes aient contribué à l’apparition des plantes terrestres il y a 46 millions d’années! La grande majorité des plantes terrestres vivent en symbiose mycorhizienne. Dans la symbiose (association à bénéfice réciproque), le champignon joue un rôle prépondérant dans la nutrition hydrique et minérale de la plante tandis que celle-ci cède une partie de ses sucres photosynthétiques au champignon.


Au cours de ces 35 dernière années, de nombreux travaux ont clairement démontré l’intérêt scientifique et pratique de ces symbioses pour l’ensemble des végétaux du monde entier, que ce soit dans les écosystèmes naturels ou ceux aménagés par l’homme. Pourtant, en dépit de ces preuves répétées et irréfutables, un grand nombre de praticiens en agriculture, foresterie, horticulture et environnement comprennent encore mal l’importance pratique de ce phénomène.


Les systèmes de cultures, les techniques culturales, les moyens de protection phytosanitaire prennent-ils en compte l’existence de la symbiose mycorhizienne ?


Des pratiques durables n’ont-elles pas intérêt à utiliser judicieusement ces symbioses ?



 Ave les Amycos !!!

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 11:34
(src : Université d'Oxford, via The Guardian)



Les métaux rares utilisés dans les batteries conventionnelles et les piles à combustibles pourraient un jour être remplacés par des enzymes produites par des champignons.



Des chercheurs de l'Université d'Oxford ont démontré que les enzymes laccases, produites par des champignons qui poussent sur la pourriture du bois, peuvent être utilisées comme catalyseur, moins cher et plus efficacement que les métaux nobles comme le platine.


Le laccase a déjà fourni les preuves de son efficacité : l'enzyme offre des performances égales au platine quand elle est utilisée pour accélér les réactions chimiques des électrodes de piles à combustible.


Des champignons tels que le Trametes Versicolor (photo) détruit la lignine du bois grâce à la laccase.Le premier objectif de Blanford est de mettre au point une batterie qui produise 400 milliampères pendant environ 2 500 heures. Suffisamment pour alimenter un lecteur de musique portable. La prochaine étape sera une batterie de téléphone portable, réalisée à l'aide de champignons génétiquement modifiés. Le chercheur pense qu'à terme, une seule recharge d'une pile à combustible à enzymes pourrait durer aussi longtemps que 20 recharges de batterie actuelle.

"Le principal bénéfice attendu n'est pas nécessairement de fournir de l'énergie plus propre, mais de ne plus avoir besoin d'exploiter les ressources minérales rares dans la fabrication, dans la mesure où l'on pourra faire pousser les choses naturellement" précise John Loughhead, Directeur exécutif du Centre britannique de Recherche en Energie.


Les 3 milliards de batteries utilisées chaque année dans les pays occidentaux se retrouvent en effet sous forme de 200 000 tonnes de matériaux non recyclés.


De nombreux obstacles doivent encore être franchis, comme notamment trouver le meilleur matériau pour fixer les enzymes sur une électrode. Loughhead ne s'attend pas à voir cette technologie prometteuse être commercialisée avant 2020.



Publié le 13/10/2008 à 11:12  sur  Enerzine.com le n°1 de l'info énergétique
© Enerzine.com 



 Ave les Amycos !!!

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 10:31

 

Pendant des siècles et des siècles, de l’Antiquité jusqu’au XXe siècle, les champignons ont été considérés comme des plantes. Et puis, brusquement, au milieu du XXe siècle, en 1969 pour être exact, ils ont été exclus du règne botanique. Les champignons seraient donc des animaux ? Non plus. Ils ont un peu des deux, mais pas assez pour en faire partie. En fait, il a été créé un nouveau règne rien que pour eux. On pourrait croire qu’au XXIe siècle, la classification systématique des êtres vivants en règne, ordre, espèce, etc. est enfin terminée. Eh bien, on n’en est pas encore là, et bien des zones d’incertitudes demeurent tant certains êtres vivants résistent farouchement à cette manie humaine de l’étiquette. La taxinomie, la science du classement et de l’appellation des différents êtres vivants, reste bel et bien pour les scientifiques de tout poil un champ de bataille.



Mais revenons à l’exemple des champignons. La plus amusante caractéristique de leur classification du temps où ils étaient des plantes, c’est qu’on les définissait par ce qu’il leur manquait pour être de «vraies» plantes. Dès le IVe siècle avant notre ère, Théophraste (qui veut dire «le divin parleur»), philosophe et naturaliste grec, inventeur d’une des premières classifications des plantes (qui n’était d’ailleurs pas si mal faite), estime que «le champignon et la truffe, à la différence des autres plantes, n’ont ni racine, ni tige, branche, graine ou fleur». Carl von Linné, le grand naturaliste suédois du XVIIIe  siècle, auteur d’une classification sur laquelle repose encore en grande partie la nôtre, place les champignons, moisissures, fougères et algues parmi les plantes. Au début du XXe siècle, les différentes sortes de champignons sont appelées cryptogames, ce qui veut dire «plantes sans fleurs» ou thallophytes, «sans tige et sans feuilles».

Ce qui va chambouler ce bel édifice, ce sont les études microscopiques, puis cellulaires et biochimiques. Là, on découvre que les champignons se sont bien moqués des savants. Car leurs caractéristiques biologiques sont tout sauf végétales. Par exemple, si les cellules de champignon ont bien une paroi, elle n’est pas faite de cellulose comme chez les plantes, mais de chitine, une substance présente chez les insectes et les crustacés. Autre exemple, les champignons ne stockent pas leurs réserves sous forme d’amidon, mais sous forme de glycogène, comme les animaux. De plus, ils n’ont pas de chlorophylle, ne peuvent donc pas utiliser la photosynthèse, et doivent se nourrir de manière organique. Comme les animaux.

Mais en même temps, ils ont trop de différences avec les animaux pour pouvoir entrer dans leur règne. C’est pourquoi un éminent chercheur américain proposa, en 1969, de créer un nouveau règne pour les champignons. Ce qui donne cinq règnes pour les êtres vivants : les végétaux, les animaux, les bactéries, les protistes – qui sont toutes les cellules vivant de manière isolée et qui ne sont pas des bactéries – et, enfin les champignons.

Un règne pourrait en cacher un autre

Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. Ou plutôt de celles des scientifiques. Car il ne faut pas oublier que toute classification s’établit en fonction de critères. Ils peuvent être par exemple morphologiques ou généalogiques, les fameux arbres de l’évolution. Ils peuvent encore être génétiques. Mais on pourrait en choisir d’autres. Par exemple, classer les êtres vivants pluricellulaires en fonction de leur capacité à se rassembler si les différentes cellules qui les composent sont séparées. Selon ce critère, l’être vivant qui serait en haut de l’échelle serait… l’éponge. Désagrégez une éponge en la passant dans un tamis au-dessus de l’eau, elle se rassemblera très vite. Une performance que nous n’atteindrons jamais. Et certains organismes classés aujourd’hui chez les champignons, par exemple les agents du mildiou, cette maladie de la vigne, de la tomate ou de la pomme de terre, sont finalement plus proches des algues.

Ces questions de critère sont l’objet d’âpres luttes entre spécialistes. Deux exemples concrets. À la fin des années 1980, des critères scientifiques ont expulsé le chrysanthème commun du genre du même nom pour le reléguer sous un nom obscur (Dendrathema). Mais les lobbies des fans du chrysanthème ont œuvré et la décision a été annulée. De même pour certains pétunias. Mais les géraniums ont eu moins de chances et quelques espèces ont été «déclassées» et placées sous la bannière des Pélargonium. Un changement qui semble être aujourd’hui entré dans les mœurs.

Le règne, au sens classification, des champignons pourrait cacher un autre règne. Car le plus grand organisme connu vivant du monde est… un champignon. Il a été découvert dans une forêt de l’Oregon, aux États-Unis. Il couvre 890 hectares (1200 terrains de foot) et est âgé de plusieurs milliers d’années. Qu’on se le dise, un champignon n’est ni végétal ni animal. C’est un… champignon.

Article paru  dans Le FIGARO  - sciences

·                           La chronique de Jean-Luc Nothias du 19 décembre 2007.


Ave les Amycos !!!

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 20:35

Ces champignons très prisés au Japon arrivent en France  !!! ..........

Lire l'article  d'Elvira MASSON mis à jour le 03/10/2008 12:07:49 - publié le 03/10/2008 12:07:49

http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/champignons-d-orient_581601.html

 

Ave les Amycos !!!
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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 18:00

LES CHAMPIGNONS TOXIQUES ….. ( partie 6 / 9 )

 genre Inocybe

 

La Société Mycologique de France a édité une liste à priori non exhaustive, comportant 256 espèces toxiques regroupées en 41 genres dont certains très connus et d’autres un peu moins.

 

Les genres concernés sont :

 

Agaricus, Agrocybe, Amanita, Boletus, Chlorophyllum, Clitocybe, Collybia, Conocybe, Copelandia, Coprinus, Cortinarius, Cystolepiota, Entoloma, Galerina, Gyroporus, Hebeloma, Hygrocybe, Hypholoma, Inocybe, Lactarius, Lepiota, Lepista, Leucoagaricus, Lyophyllum, Macrolepiota, Mycena, Omphalotus, Paneolus, Paxillus, Pholiotina, Psylocybe, Ramaria, Ramicola, Russula, Sarcospharea, Scleroderma, Scutiger, Stropharia, Tricholoma et Ustilago.

 

Les genres surbrillés en jaune ont été vus dans de précédents articles.

Cet article  aborde le genre Inocybe.

 

 

Genre Inocybe  

 
Les espèces du genre, avec leur silhouette caractéristique et la couleur brun tabac de la sporée, constituent un groupe homogène aisément reconnaissable ; cependant, les espèces entre elles sont difficiles à identifier sur le terrain ; cette identification passe  obligatoirement  par l’examen microscopique  des spores et des cystides  ! seules quelques espèces peuvent être identifiées macroscopiquement parlant sur le terrain.

 

  Les Inocybes  ont fréquemment un chapeau de couleur terne, conique plus ou moins mamelonné, sec, fibrilleux, mèchuleux ou écailleux, souvent déchiré radialement.
Les lames  échancrées souvent à arête blanche, ont des couleurs  allant du beige  à brun tabac foncé en passant par l’ocre jaunâtre ! Le pied  parfois bulbeux est fibrilleux, poudré ou mèchuleux ; il est souvent  pourvu d’une cortine .
 

 
Le genre comporte  environ 350 espèces dont 45 sont  toxiques ! 

 A noter que tous  les Inocybes  contiennent en plus ou moins grande quantité des substances toxiques .

 

*  Inocybe aeruginascens  (Inocybe verdâtre):
Roussâtre à mamelon verdâtre pâle ! L’espèce croît sous peupliers, dans les parcs et jardins en terrain plutôt sablonneux.

 


*  
Inocybe asterospora  (Inocybe à spores étoilées):
L’espèce est assez commune et croît essentiellement sous feuillus.

 

 

*  Inocybe bongardii (Inocybe à odeur de benjoin) :

Espèce assez commune qui croît  dans des zones humides sous feuillus en terrain argileux. La marge du chapeau est rougissante et les lames claires sont tachées de rose-rougeâtre. Son odeur est caractéristique lui a valu son nom !

Le benjoin est une substance aromatique et résineuse tirée d’un arbre (le styrax) poussant en Thaïlande, au Vietnam et dans les îles de Sumatra ; Il exhale une odeur agréable balsamique qui ressemble  à celle de la vanille !

 

  


*  Inocybe calamistrata (inocybe à base vert sombre) :

Assez  peu commun, il croît sous feuillus avec une prédilection pour les bouleaux , mais on le rencontre aussi sous conifères.

Il affectionne les lieux humides !  Son odeur de baume du Pérou ou de benjoin ou encore de fruit mur est assez caractéristique !

 

 
*  Inocybe de cookei (Inocybe à odeur de miel)  :

Son odeur de miel est caractéristique ; assez commun, il croît en terrain plutôt calcaire en  lisière de  feuillus

  

 

*  Inocybe corydalina (Inocybe à mamelon vert) :

Cette espèce affectionne les sols riches, frais et humides. Comme Inocybe bongardii, il a exhale une odeur de benjoin !

Le mamelon d’abord voilé, se colore en vert olive foncé avec l’âge.

 

 


*  Inocybe curvipes  (Inocybe variable) :
Espèce assez commune que l’on rencontre dans les lieux humides, sous feuillus ou dans les chemins herbeux.

 


*  Inocybe decipiens : pas d’info !

  
*  Inocybe fastigiata (Inocybe fastigié) :
Espèce commune qui croît en forêt, surtout de feuillus, en lisière, dans chemins, sur talus, etc. Odeur spermatique.

 


 

*  Inocybe fibrosa  (Inocybe fibreux) :
 Espèce rare que l’on rencontre sous conifères en zone montagneuse sur terrain calcaire .
Ce champignon figure sur une liste rouge  en Suède (sont sur liste rouge, les espèces dont l’existence ou la survie est compromise par les activités humaines !)  

 


*  
Inocybe fuscidula  (Inocybe brunâtre) :

Espèce assez commune que l’on rencontre surtout sous conifères mai également sous feuillus. L’espèce est plus courante en zone montagneuse qu’en plaine.

 

  


*  Inocybe gausapata :
 Espèce assez rare à odeur spermatique. On rencontre ce champignon en sous bois surtout de feuillus.

 


*  Inocy
ybe geophylla (Inocybe à lames terreuses) :

Cette espèce très courante exhale également une odeur spermatique. On la rencontre  sur terrain calcaire en sous bois surtout de feuillus. Il en existe plusieurs variantes.

  

 


*  Inocybe geophylla (Inocybe à lames terreuses) var. lilacina :

Outre sa couleur lilas violeté, cette variante  a un mamelon jaune !

 

 


*  Inocybe geophylla (Inocybe à lames terreuses) var violacea  :

Cette espèce  ne figure pas sur la liste publiée par la Société Mycologique de France ! Je la fais néanmoins figurer dans cet article car elle est donnée comme toxique dans l’excellent ouvrage « LE GUIDE DES CHAMPIGNONS » de Didier BORGARINO et Christian HURTADO paru chez Edisud.

 

 

 *  Inocybe geophylla (Inocybe à lames terreuses) var. lateritia  : pas d’info  ni de photo !

Inocybe glabrescens :  pas d’info ni de photo !

*  Inocybe godfrinioides :   pas d’info ni de photo !

 


*  
Inocybe haemacta   (Inocybe rouge et vert) :

Ce champignon assez rare  aime les endroits riches en matières azotées et croit sous feuillus. La chaire du chapeau comme du pied est  rosissante. Odeur nulle ou de  crottin de cheval !

 

 

*  Inocybe hirtella  (Inocybe à odeur d’amandes amères) :

Egalement assez rare, l’espèce  croit en terrain calcaire humide , sous les feuillus  en taillis et lisières. Son odeur d’amandes amères est caractéristique.

 

 


*  Inocybe incarnata :

  Ressemble à un autre inocybe : Inocybe  piriodoria (Inocybe à odeur de poire) qui comme son nom l’indique  exhale une très forte, voire entêtante odeur de poire mûre ou d’alcool de poire ! et qui croit en terrain calcaire sous feuillus et conifères.

 

*  Inocybe kuehneri  (Inocybe de KÜHNER) :

Espèce assez courante rencontrée surtout sous conifères mais parfois sous feillus.

 


*  
Inocybe lanuginosa (Inocybe laineux) :

Espèce peu commune que l’on rencontre dans des zones humides plantées de conifères.

 

 

 


*  Inocybe lucifuga  : peu d’info et pas de photo !

Le champignon représenté ci-dessous est  Inocybe eutheles !

Inocybe lucifuga lui ressemble beaucoup avec un pied un peu plus robuste et des lames olivâtres (alors que chez Inocybe  eutheles elles sont très pâles !)

  


*  Inocybe maculata (Inocybe maculé) :

Espèce commune à odeur de pain d’épices, que vous rencontrerez  plutôt sur sols frais, sous feuillus dans les allées. Il affectionne les zones de décombres à tendance calcaire !

 

  


*  Inocybe maculata forme fulva : pas d’info ni de photo sur cette forme fulva !

Inocybe  malenconii (Inocybe de MALENCON) : pas d’info ni de photo

La photo ci-dessous est celle de la variété megalospora  de Inocybe malenconii.

 


*  Inocybe mixtilis :

Champignon assez courant rencontré sous feuillus et surtout sous conifères.

 

 


*  Inocybe napipes  (Inocybe à pied bulbeux) , (Inocybe à bulbe napiforme) :

Cette espèce assez commune  à odeur spermatique ou un peu terreuse, croît  dans les bois bourbeux, les marais à sphaignes, sous feuillus et conifères. Il aime les terrains acides !

 


*  Inocybe obscura (Inocybe obscur) :  

Cette espèce à odeur spermatique assez peu commune, croît sous feuillus en terrain calcaire  humide.

 

 

 


*  Inocybe obscuroides (Inocybe faux obscur) :

Espèce assez peu commune  voire rare !!! Son odeur est également spermatique mais elle croît sous conifères.

  

 

*  Inocybe obsoleta (Inocybe fastigié) :  pas d’info !

 


 
Inocybe paludinella (Inocybe des marais) :

Ce champignon assez rare croît sous conifères ou au bord des mares  sous feuillus. Comme son nom l’indique, il affectionne les endroits humides !

 

 


*  Inocybe patouillardii (Inocybe de PATOUILLARD) :

Ce champignon, heureusement assez rare, est  très toxique !!!

Son chapeau beige clair  et ses  lames rougissent au toucher et à la manipulation.

Son odeur est fruitée et sa saveur est douce . Vous risquez de le trouver  sous feuillus en terrain calcaire surtout au printemps et en  été mais parfois en automne !

 

 


*  Inocybe personata :

Espèce rare ;  identifiable en partie grâce à son odeur de pelargoniée !  Croît sous feuillus et conifères.

  


*  Inocybe petiginosa
(Inocybe à chapeau zoné) :

Cette espèce de petite taille ( chapeau  d’1cm de diamètre – pied de 3 cm et de 2 mm de diamètre)  est assez commune et croît  sous feuillus (surtout charmille) dans les endroits  argilo-calcaires humides.

 

 

* Inocybe piriodora (Inocybe à odeur de poire) :

Peu commun, ce champignon qui comme son nom l’indique  exhale une très forte, voire entêtante odeur de poire mûre ou d’alcool de poire,  croit en terrain calcaire sous feuillus et conifères.

 

 

*  Inocybe praetervisa  (Inocybe à pied blanc) :

Cette espèce assez courante  croît sous feuillus, parfois sous conifères et affectionne les terrains calcaires.

  

 

*  Inocybe pudica (Inocybe pudique) :

Espèce peu commune à chapeau clair se tachant rapidement de rouge briqueté. Odeur légèrement spermatique. Il croît en zone humide sous feuillus et conifères.

  

 


*  Inocybe subbrunea :

Espèce  assez rare rencontrée  plutôt en zone de montagne sous conifères.

 

 


*  Inocybe subcarpta :   pas d’info !

 


*  Inocybe terrigena :  

Espèce au chapeau et au pied écailleux ; odeur terreuse. Ce champignon affectionne les endroits humides.

 


 


*  Inocybe umbratica (Inocybe sciaphile) :  

L’espèce assez rare croît surtout en région de montagne sous conifères dans des zones humides. Odeur spermatique.  (sur liste rouge en Suisse !)


 


*  Inocybe umbrina (Inocybe brun d’ombre) :

Cette espèce assez commune aime les  terrains acides et croît sous feuillius et conifères. Le bulbe de son pied « en oignon blanc » est caractéristique.

 

 


*  Inocybe xanthomelanea (Inocybe jaune noircissant) :

Assez rare, cette espèce croît  également sous feuillus et conifères mais en terrains calcaires. (sur liste rouge en Suisse !)




 

 Voilà ! c'est tout pour les Inocybes !!! Rappelez vous qu'ils sont quasiment tous toxiques !!! Alors entrainez  vous  à les reconnaître  !!!



Le prochain article abordera les  Lactarius, Lepiota, Lepista et les Leucoagaricus !!! 



 

 

Ave les Amycos !







N'ayant pu  pour des raisons techniques, contacter et demander préalablement aux auteurs l'autorisation de publication des photos parues dans cet article,  je les remercie néanmoins chaleureusement  car je suis certain  qu'ils me pardonneront ce manquement élémentaire aux bonnes manières.


 

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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 10:00

 

Le "Guide écologique des champignons" est sorti !
Tela Botanica - Montpellier,France
Les champignons, qui font partie de la culture traditionnelle française, sont étonnamment mal connus. Si, selon l’état actuel de l’inventaire national, ..........

Les champignons : des biotechnologies a l’etat pur !
NaturaVox - Paris,France
Très belle vidéo qui montre le développement de divers champignons et autres espèces de fungi en accéléré. Cela donne un aspect saisissant. .............

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 17:50


03 septembre 2008


L'auteur Evans Nicholas empoisonné mortellement aux champignons

 

Evans Nicholas est connu particulièrement pour 'The Horse Whisper', adapté au cinéma, et connu en français sous le titre "L'homme qui parlait à l'oreille des chevaux", film  avec Robert Redford, et plus de 15 millions de ventes du livre à travers le monde.
Eh bien, on souhaite que la conversation soit achevée, parce que ce dernier est actuellement hospitalisé en Écosse, pour avoir mangé des champignons vénéneux.
Après une cueillette en bonne et due forme, une cuisson et un repas en compagnie de sa femme, de son frère et de son épouse, ils ont tous les quatre été victimes d'une intoxication alimentaire du fait de la consommation de Cortinarius Speciosissimus.
Ce spécimen peu commun, nommé Cortinaire très joli porte cependant mal son nom puisque cette espèce est mortelle (voir sur ce blog l’article du 3 aout  2007), entraînant un syndrome orellanien, impliquant le recours à la dialyse.
En effet, ce champignon a la propriété fort peu sympathique d'une toxicité à retardement, parfois très longue et frappe les reins très fortement.

Tous les quatre ont ressenti les mêmes symptômes, soif intense, brûlure sur la langue, et ont été conduits à l'unité spécialisée de l'Aberdeen Royal Infirmary. Après la dialyse ils ont été gardés en surveillance, mais un ami de la famille leur a rendu visite, et a déclaré que tout le monde était de bonne humeur
.

 

 

Source : ACTUALITTE    http://www.actualitte.com



Ave les Amycos !!!

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 18:37




Tout le monde connait les champignons de Paris qui ne sont depuis longtemps plus cultivés à Paris. Mais savez vous que vous pouvez vous préparer une omelette aux Cépes sauvages   que vous aurez cueillis dans Le Marais, au centre de Paris ?

 

Non, ne souriez pas, c'est la réalité, le nouveau lieu de chasse aux champignons se trouve entre la rue Saint-Antoine et la Place des Vosges, dans le jardin de l'Hôtel de Sully.

 




Vous en doutez : voici les photos prises  dimanche

31 août 2008 en fin d'après-midi !


De magnifiques Cèpes poussent dans les carrés de pelouse à l'abri des petites haies de buis.
 Jusqu'à présent personne ne semble y avoir porté attention, ils sont pourtant une bonne douzaine, dont plusieurs gros, bien visibles par les milliers de touristes et habitants  qui passent dans cet endroit magnifique.



Il n'y a désormais plus besoin de se rendre bien loin pour se livrer à la cueillette des  champignons.



Après
Périgueux et son célèbre marché, à quand le premier marché aux Cèpes place Beaudoyer devant la mairie du 4ème ?









PatriceVUILLARD

Ave les Amycos !!!

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 18:15
 C'est la rentrée des classes mais c'est aussi  la rentrée pour les champignons !!!

N’assombrissons pas cette rentrée avec des champignons, du type bombe atomique !!! Parlons plutôt du bonus que nous offre la nature, notamment en cette fin d’été. La cueillette des cèpes,  chanterelles, girofles et autres trompettes des morts est un véritable bonheur pour certains. La récolte des fruits spontanés de la nature reste une tradition profondément ancrée dans les cultures populaires, et permet d’attiser la curiosité envers le milieu, donne envie de mieux le comprendre pour dénicher les meilleurs sites à champignons. Il faut aussi apprendre à les reconnaître car l’erreur se paye cher. Les champignons représentent une porte d’entrée dans le monde de la nature, une approche à la fois populaire et savante des milieux et de leur complexité. C’est aussi un revenu, complément bienvenu dans les campagnes, avec parfois des abus, l’exploitation à outrance de la ressource, avec le risque de tuer la poule aux œufs d’or. C’est un équilibre à trouver, et qui peut conduire à l’adoption de techniques particulières d’exploitation, agricole ou forestière à la recherche du double dividende que le développement durable suggère. C’est ainsi que, par exemple, la truffe vient au secours de la forêt méditerranéenne, avec la sylviculture truffière.

D’une vision presque bucolique de la cueillette, nous sommes ainsi parvenus à une approche technique et économique, ce qui serait dommage s’il n’y avait pas aussi la sauvegarde de territoires, de paysages, de traditions culinaires.

Poussons plus loin dans cette logique de valorisation du champignon, cet être bizarre aux formes multiples, qui n’est pas un animal mais n’est pas vraiment un végétal enraciné dans sa terre. C’est la truffe, qui se développe en symbiose et vit heureuse auprès de son arbre, c’est aussi le mildiou qui circule au gré des vents et fait bien des ravages. Il y a de nombreuses familles de champignons, inférieurs et supérieurs, et les chercheurs s’y sont intéressés depuis longtemps. On pense à la Pénicilline, qui a révolutionné la médecine, ou aux mille formes d’ensemencement des fromages : c’est un peu comme le sel, il n’en faut pas beaucoup pour transformer un plat.
 Le champignon agit fortement sur son environnement, il réagit aux évènements qui s’y passent. Pour revenir un instant aux questions nucléaires, il se révèle un des marqueurs les plus efficaces de la radio activité, et a notamment permis d’analyser le parcours des nuages de Tchernobyl. Les champignons absorbent et concentrent des éléments radio actifs, ou des métaux lourds, ce qui en fait des précieux auxiliaires pour le repérage des ces produits et parfois la dépollution des sols.

La capacité des champignons à transformer leur milieu est étudiée pour casser des molécules, pour opérer des transformations chimiques. La transformation de végétaux en énergie facile à stocker et à utiliser est à l’étude, pour produire des carburants issus de la biomasse avec des rendements nettement supérieurs à ceux des agro carburants de première génération. Un champignon filamenteux semble à ce titre promis à un bel avenir. C’est le Trichoderma reesei, découvert dans le pacifique Sud au cours de la deuxième guerre mondiale, où il dévastait les équipements de l’armée américaine contenant du coton. Ce champignon produit des enzymes particulièrement efficaces, qui s’attaquent à la cellulose pour la transformer en sucres, étape clé dans la production d’agro carburants. D’autres champignons sont mis à contribution pour d’autres étapes, notamment en amont, pour isoler la cellulose de la lignite. Bref le champignon est partout, et devient un objet technologique de pointe, dont notre développement a bien besoin pour être durable.

Merci à ces champignons sophistiqués, mais gardons aussi pour la bonne bouche les champignons de la cueillette, des sous bois et des prés. Le développement durable a aussi besoin de poésie.

Dominique Bidou


Ave les Amycos !!!

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 16:23


La cueillette de champignons: prochaine tendance des Québécois?

Par Isabelle Maher - Journal de Montréal 25 juillet 2008


Le temps pluvieux fait le bonheur des nombreux cueilleurs de champignons. L'humidité favorise l'apparition de ce délicieux végétal dont la saison débute normalement en août. C'est l'occasion de découvrir un nouveau dada qui, après le vin et le fromage, serait la prochaine passion des Québécois.

«Les champignons, c'est le carrefour de tous les plaisirs: la gastronomie, la balade en forêt, la socialisation et la santé», résume Pierre Noël, mycologue amateur et propriétaire d'une boutique spécialisée en mycologie.

Même si, comparativement à la France, la cueillette de champignons sauvages au Québec n'en est encore qu'à ses premiers balbutiements, les clubs de mycologues ont poussé «comme des champignons» chez nous, beaucoup plus qu'ailleurs au pays.

 

 

Petit côté latin


«C'est probablement à cause de notre petit côté latin. Le Québec compte dix clubs de mycologues actifs contre cinq dans le reste du Canada», affirme Raymond Archambault, président du Cercle des mycologues de Montréal, qui compte près de 1 000 membres.

Avec 2 000 espèces de champignons connues, le terrain de jeu de l'amateur est vaste et intéresse aussi certains entrepreneurs.

«On a des quantités phénoménales de champignons au Québec, assez pour les développer commercialement autant que nos bleuets», explique André Fortin, président de l'Association de la commercialisation des champignons forestiers. Il déplore la présence de champignons importés sur les tablettes alors que ces espèces poussent dans nos forêts.

Dans la bonne voie


L'intérêt pour les champignons est là, la ressource est abondante, tout est réuni pour créer un véritable engouement. C'est le pari audacieux qu'a fait Pierre Noël en ouvrant sa Mycoboutique en 2006. Son commerce est l'un des rares endroits en Amérique du Nord où l'on retrouve tout ce dont peut rêver le mycologue amateur, même des boissons aux champignons!

«On s'est donné trois ans pour que la mycologie se développe. C'est dans la bonne voie!» confie-t-il.

Prudence

 

En septembre 2004, un mycologue amateur débutant est mort six jours après avoir mangé une amanite vireuse.

Il s'agit du seul décès connu causé par la consommation de champignons sauvages au Québec, mais chaque année, les urgences des hôpitaux traitent plusieurs cas d'intoxication.

«Parce qu'elle est blanche, on croit l'amanite vireuse inoffensive. On la surnomme l'ange de la mort. Mais dans le doute, il vaut mieux faire appel au service gratuit d'identification du Jardin botanique», rappelle Raymond Archambault, président du Cercle des mycologues de Montréal.

Même si la cueillette de champignons a toutes les qualités ludiques qu'on lui connaît, il faut demeurer extrêmement vigilant avant de les consommer.

Intoxication sérieuse


L'intoxication aux champignons n'est pas toujours mortelle mais elle est très sérieuse et nécessite parfois des greffes du foie.

Les amateurs débutants doivent choisir de bons guides d'identification des espèces, mais attention, la plupart ne fournissent aucune photo de champignons toxiques.

«Les hôpitaux nous appellent pour que l'on identifie les champignons une fois consommés; mieux vaut le faire avant», conclut Raymond Archambault.




Ave les Amycos

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